Depuis un certain temps, les accouchements clandestins dans les structures informelles et à domiciles deviennent très récurrents dans la préfecture. Une situation qui inquiète a plus d’un titre la directrice préfectorale de la santé. Sokpo Théoro affirme que malgré de nombreuses structures sanitaires à N’Zérékoré, l’accouchement clandestin est devenu monnaie courante et cause plusieurs complications à l’hôpital régional, notamment la rupture utérine : une grave complication obstétricale mettant en jeux les pronostics vitaux de la mère et de l’enfant.
Selon les indicateurs de la DPS, les accouchements à domicile ont entrainé ces derniers mois la hausse du taux de mortalité dans la préfecture. C’est pourquoi la directrice préfectorale de la santé met en garde les agents de santé. Sokpo Téoro martèle que tout agent qui perdra une maman lors d’un accouchement à domicile, élèvera le bébé et il sera suspendu.
Des femmes rencontrées expliquent cependant cette méthode par le cout élevé des produits et le suivi médical dans les hôpitaux de la préfecture.
Aboubacar Sidiki Camara, N’Zérékoré, pour guinée114.com