Ousmane Gaoual à propos des exigences de l’ANAD: ” Ils ne sont pas en position de dicter des conditions”

C’est une sortie médiatique qui décline clairement la position du gouvernement sur un certain nombre de points relatifs à la vie de la nation. 

 
Chez nos confrères de FIM FM ce lundi, dans l’émission mirador, le ministre porte-parole a été interrogé sur certaines conditions que posent l’alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) pour participer au dialogue national. Sur ces questions Ousmane Gaoual Diallo n’est pas passé par mille chemins  
 
” Il y a d’abord un amalgame entre les situations individuelles et celles collectives qui sont liées aux institutions et aux partis politiques. On ne peut pas vouloir dans un pays la fin de l’impunité et puis en même la fin de l’immixtion systématique sur de l’exécutif sur les affaires judiciaires et  puis dire que l’exécutif doit intimé à la justice d’arrêter tel ou tel processus. C’est important de faire attention soit on ne veut pas de la justice dans notre pays alors en ce moment on dit clairement que la Guinée n’a pas besoin d’avoir une justice, on a besoin d’avoir un dictateur à la tête de l’État qui dicte la conduite à tenir à chacun d’entre nous. Soit on dit faisons l’effort de laisser à la justice agir. Lorsqu’on parle de la maison de Cellou ou de Sidya c’est pas une affaire de parti politique. C’est des affaires de personne. Et d’ailleurs c’est pas les partis politiques qui ont saisi la justice, c’est des individus. Quelques soit notre approche ou notre compréhension du sujet qu’on le considère comme une injustice ou une violation de la loi, c’est un problème de personne. Je ne vois pas comment cette affaire puisse être portée par l’ANAD qui est composée de plusieurs partis politiques. Est-ce que tous sont concernés par ce problème ?. L’ANAD s’il considère que c’est une question qui concerne leur alliance c’est leur problème”, s’est défendu le porte parole du gouvernement chez nos confrères de FIM FM.
 
Ministre des postes et télécommunications par ailleurs, Ousmane Gaoual qui n’a pas manqué d’exprimer la position du gouvernement reste aussi catégorique en déclarant ceci. ” Ils ne sont pas en position de dicter des conditions à qui que se soit. Ils sont en position d’être à l’écoute et d’être conciliant. Chaque jour cette liste va grossir. Au début, il n’y avait qu’une seule condition: on veut pas du dialogue mais d’un cadre de concertation. Aujourd’hui il y a huit.  Demain ce sera trente. On n’arrivera jamais au bout comme ça”, a déclaré l’ancien responsable des communications de l’UFDG.
 
“Je pense qu’il est important de prendre une distance raisonnable entre les émotions qui nous traversent et la réalité de l’État”, a conclu le ministre Ousmane Gaoual Diallo, porte parole du gouvernement chez nos confrères de FIM FM.
 
 
 
 MLamine

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