Le vendredi, 16 juillet 2021, quatre cadres de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ont obtenu une libération conditionnelle (sous surveillance judiciaire) pour des raisons de santé. Il s’agit du vice-président Chérif Bah, Abdoulaye Bah ancien maire de Kindia, Mamadou Cellou Baldé responsable des coordinations de l’intérieur du pays et de Ousmane Gaoual Diallo responsable de la communication dudit parti. L’annonce a été faite par le Ministère de la Justice Gardes des Sceaux à travers un communiqué lu à la télévision nationale.
Contacté ce samedi par notre Rédaction, Faya Millimouno, président du Bloc Libéral (BL) salue ce geste du gouvernement et demande à ce dernier d’élargir cette faveur à ceux qui croupissent encore en prison comme Etienne Soropogui, Foniké Mengué, Mamady Onivogui et tant d’autres citoyens inconnus.
« C’est vraiment un sentiment de satisfaction que j’ai suite à la libération de Abdoulaye Bah, d’Ousmane Gaoual Diallo, de Chérif Bah et de Cellou Baldé. Je suis très content pour eux et pour leurs familles parce qu’au moins ils retrouvent leurs familles, ils quittent un milieu que personne ne souhaite qu’ils soient. Et nous continuons à réclamer que les autres qui sont encore à la maison centrale bénéficient d’une libération pure et simple ou d’une libération provisoire en attendant la fin de la procédure. Nous pensons que la détention provisoire n’est qu’une exception elle ne doit pas devenir la règle dans notre pays », a dit Faya Millimouno.
À noter que ces cadres étaient provisoirement détenus depuis le mois de novembre 2020 à la maison centrale de Conakry.
Mamadou Macka Diallo
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