Alors que le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Guinéens établis à l’étranger laissait entrevoir une possibilité d’organiser le dialogue inter-guinéens, sans un pays étranger comme l’a proposé la CEDEAO, le ministre porte-parole du gouvernement a coupé court à cette volonté.
En conférence de presse ce jeudi, Ousmane Gaoual Diallo, par ailleurs ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique a dit à celui qui veut l’entendre, que ce dialogue est derrière le gouvernement guinéen.
«Le dialogue dans un pays est permanent. Après est-ce-que la situation de notre pays justifie qu’il aille se tenir ailleurs. Ce dialogue-là, il est derrière nous. C’est clair que ce dialogue, il est derrière parce que les sujets ont été dits, débattus en Guinée avec nos partenaires de la CEDEAO, des accords ont été trouvés, il n’y a pas un autre dialogue sur cela, sur ces questions-là», a-t-il fait savoir.
Le porte-parole du gouvernement exclut toute organisation d’un dialogue interguinéen dans un pays étranger.
«Peut-être que si dans l’avenir, s’il y a des difficultés de mise en œuvre qui nécessiteront un autre dialogue, il se déroulera ici (en Guinée) tant que les conditions sont possibles dans ce pays, ça se déroulera ici», a-t-il précisé.
Ousmane Gaoual Diallo persiste «qu’aujourd’hui, il n’y aucune raison qu’un dialogue se tienne ailleurs sur un sujet qui est déjà bouclé». «Qu’est-ce qu’on va dire, on va dire que l’accord avec la CEDEAO ne tient pas et qu’on va remettre cela en cause? Donc je pense qu’il faut se résoudre à aller de l’avant, à travailler pour la mise en œuvre de ce qui est prévu comme cadre de dialogue et c’est ce qui est fondamentale pour notre pays et c’est sur cela que nous travaillons», a-t-il tranché.
Diop Ramatoulaye
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