Ouverture partielle des lieux de culte: Elhadj Mansour Fadiga dénonce un paradoxe

À travers un communiqué rendu public vendredi dernier, le secrétariat général des affaires religieuses a annoncé l’ouverture partielle des mosquées et églises notamment les vendredis et dimanches. Contacté  ce lundi par nos confrères de la radio Sabari FM, Elhadj Mansour Fadiga, chroniqueur islamique a fustigé cette décision qu’il qualifie de « paradoxe ».

« Nous ne sommes pas satisfaits de la réouverture partielle des lieux de culte parce que nous avons accompagné le pouvoir central dans la fermeture des lieux de culte au début. En ce moment tout le monde savait qu’on devait le faire. Mais depuis fort longtemps les arguments sont tombés, depuis que le pouvoir central a donné l’autorisation aux autres partis politiques de faire leur convention, nous avons vu le RPG arc-en-ciel qui a fait le tour de la Guinée avec des grandioses mobilisations, les partis qui soutiennent la candidature du RPG se sont retrouvés, nous avons vu le monde-là. Après nous avons vu le palais du peuple, deux jours pour la convention nationale du RPG. Depuis, chaque jour ce sont les mouvements de soutien, il y a même des carnavals qui se font pour soutenir le président.

Comme nous avons libéré, ce n’est plus regroupement  de trente personnes, nous avons autorisé le regroupement de mille et quelques personnes. Il y a les classes intermédiaires qui vont reprendre les coups il faut ouvrir les mosquées et nous autoriser de veiller au respect strict des mesures barrières. Cette décision est un grand paradoxe. On ouvre pour les prières de vendredi où on a plusieurs fidèles à la mosquée et on ferme pour les autres prières où on a moins de personnes », a fustigé le chroniqueur islamique.

 

Décryptage de Diop Ramatoulaye

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