Lors de la 79ème assemblée générale des Nations Unies, qui se tient à New York du 22 au 27 septembre 2024, le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a prononcé un discours mettant en lumière plusieurs enjeux cruciaux. Il a abordé les défis sécuritaires, technologiques et de développement durable, tout en soulignant l’importance de préserver le massif du Fouta-Djallon. Bah Oury a réaffirmé l’engagement de l’État guinéen pour l’inscription de cette région sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
« Ce sommet est une opportunité unique de transformer nos engagements collectifs en actions concrètes. Le pacte de l’avenir représente un cadre ambitieux pour relever les défis auxquels notre planète fait face : 𝐢𝐧é𝐠𝐚𝐥𝐢𝐭é𝐬, 𝐦𝐞𝐧𝐚𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝é𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞. Nous devons investir dans la jeunesse et les générations futures. La migration clandestine vide nos pays de leurs ressources humaines. Nous devons offrir aux jeunes les moyens nécessaires pour réaliser pleinement leur potentiel », a déclaré Bah Oury avant de souligner que « la technologie et l’innovation doivent servir l’humanité tout entière ».
Il a à cet effet plaidé pour un accès équitable aux technologies, tout en renforçant les questions d’éthique pour leur utilisation.
Bah Oury a laissé entendre que la paix et la sécurité sont des « prérequis essentiels » à tout développement durable. Il a suggéré à une « coopération renforcée entre les États pour prévenir les conflits et promouvoir la diplomatie internationale.
La Guinée aspire à ce que les mécanismes de financement international soient renforcés pour permettre à toutes les nations, particulièrement les plus vulnérables, de progresser vers une croissance durable, résiliente et inclusive », a-t-il martelé.
Le patron du palais de la colombe a, dans son discours évoqué la nécessité de préserver le massif du Fouta-Djallon qui est considéré comme le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest.
« Le 𝐦𝐚𝐬𝐬𝐢𝐟 𝐝𝐮 𝐅𝐨𝐮𝐭𝐚-𝐃𝐣𝐚𝐥𝐥𝐨𝐧, 𝐯é𝐫𝐢𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐜𝐡â𝐭𝐞𝐚𝐮 𝐝’𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐮𝐞𝐬𝐭, est vital pour notre région. Sa préservation est une responsabilité collective. Nous réitérons notre engagement pour son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce sommet doit être bien plus qu’un lieu de rencontre ; il doit marquer un tournant décisif pour construire un avenir inclusif et prospère pour tous », a indiqué le premier ministre Guinéen.
« La République de Guinée est déterminée à contribuer activement à la mise en œuvre du Pacte pour l’Avenir. Nous croyons à la force du multilatéralisme pour construire un monde plus juste, inclusif et durable », a-t-il conclu.
Mamadou Macka Diallo
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