L’insalubrité des débarcadères, la problématique de la conservation des produits halieutiques ou encore le manque de poisson dans l’arrière-pays sont entre autres sujets abordés le lundi par la ministre des pêches chez nos confrères de la télévision nationale.
Si la Guinée est considérée comme un pays à forte potentialité halieutique, la réalité est toute autre à l’intérieur du pays. Dans plusieurs localités, des citoyens se plaignent du manque criard de poisson. Un problème que la ministre cherche à résoudre.
«Nous sommes en train de mettre en place des unités de conservation à l’intérieur du pays pour que le poisson puisse être disponible à tout moment. Pour le moment nous n’avons pas beaucoup de centres. Nous sommes conscients il y a beaucoup de poisson qui pourrissent avant d’arriver à destination. Mais dans notre plan stratégique nous sommes en train de réfléchir sur des points permettant à résoudre ce problème», a déclaré la ministre qui a invité les citoyens à la propreté le long des débarcadères.
«L’assainissement le long de nos débarcadères n’est pas le travail du gouvernement ; cela est un problème civique ; il doit être inculqué dans le comportement quotidien des citoyen. Vous savez tout ce que la mer reçoit, elle rejette. Nous devons faire en sorte de rendre nos débarcadères très propres. C’est très dommage de constater à Conakry quand les gens nettoient leur maison ils partent jeter les ordures à la mer. Je pense que ce sont des comportements que nous devons nécessairement changer», a-t-elle poursuivi.
Selon Charlotte Daffé, un montant urgent est mis à la disposition de certains débarcadères pour faire face aux dépenses les plus urgents de leur secteur. À Boffa par exemple, plusieurs débarcadères seront réhabilités dans les prochains mois, d’après la ministre.
MLamine