Depuis plus de deux jours, la préfecture de N’Zérékoré est confrontée à une pénurie de carburants. Dans la ville, nombreuses sont les stations-services qui sont fermées.
Pendant ce temps, sur les marchés noirs, le litre d’essence se négocie entre 12000 francs guinéens et plus.
Selon certains gérants des stations-services, cette crise de carburant s’explique par les violences post-électorales qu’a connues le pays ces derniers jours. Une situation qui ne facilite pas disent-ils la libre circulation des citernes d’essence.
A en croire à ces gérants, le stock qu’ils avaient dans les cuves est à terme alors que les citernes sont bloqués à Conakry.
Dans les quelques rares stations-services ouvertes, les citoyens sont obligés d’augmenter dix mille (10.000) francs guinéen sur chaque bidon de 20 litres pour être servi.
Comme bon nombre de citoyens, Fatoumata Diallo rencontrée au grand marché de N’Zérékoré craint la flambée des prix des denrées de première nécessité ainsi que le transport.
« Déjà tout est cher au marché depuis après le vote. Une situation justifiée par les commerçants par ce problème de route. Ils nous disent souvent que les camions qui transportent leurs marchandises se trouvent confrontés à de sérieux problèmes de les envoyer leurs marchandises, qu’il n’y a pas de passage à Mamou. Avec cette pénurie de carburant, j’en suis sûr que tout va monter », a-t-elle laissé entendre.
En attendant que la solution ne soit trouvée à cette pénurie de carburant dans la préfecture, les citoyens devront donc prendre leur mal en patience.
Aboubacar Sidiki Camara, N’Zérékoré, pour guinée114.com