C’est une histoire très “touchante” qui a été racontée ce lundi à la barre du Tribunal de Première instance de Dixinn délocalisé à la Cour d’appel de Conakry dans le dossier portant sur les événements du 28 septembre 2009. À l’audience du jour, c’est Pr Namory Keita, Chef du service gynéco-obstétrique de l’Hôpital Donka qui était à la barre.
Le médecin est revenu sur la situation d’une patiente, victime des dits événements. Dans ses explications, Pr Namory s’est appuyé sur une patiente de 20 ans, qui aurait été victime d’un viol collectif suivi d’une grossesse et qui a même contracté du VIH/Sida.
« C’est une histoire qui m’a hanté. Une jeune femme de 20 ans qui devait aller à l’Université. Cette femme, qui était vierge, a eu trois conséquences. Elle a été déflorée et violée, contaminée par le VIH et enceintée. Elle était hospitalisée en raison de problèmes psychologiques. C’est une histoire qui m’a marqué. Elle a vraiment été la marque de la violence », s’est-il souvenu.
Parlant toujours des femmes, le gynécologue a évoqué aussi, la situation de certaines qui avaient des objets dans leurs parties intimes.
«Notre service a constaté la présence de débris de bois, parfois même des séquelles de blessures liées à des objets tranchants dans les parties intimes » a fait savoir Pr Namory Keita.
Après sa déposition, l’affaire a été renvoyée à ce mardi pour le passage d’autres témoins.
Mamadou Macka Diallo
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