L’Etat guinéen prévoit un prélèvement de 5% du salaire indiciaire des fonctionnaires et 2% des pensions de retraite. Ce vendre 03 septembre 2021, Abdoulaye Sow, Secrétaire général de l’USTG était devant la presse pour expliquer pourquoi sa centrale syndicale n’est pas d’accord avec la démarche.
“Nous sommes pour la protection sociale parce que nos salaires ne nous permettent pas de nous soigner, de s’occuper de notre vie. Nous on ne sera jamais opposé à une protection sociale, on ne sera jamais opposé à un prélèvement, mais il faut le faire dans les règles de l’art, dans la considération et dans la dignité”, a précisé le syndicaliste avant de déplorer le fait que sur les 12 centrales syndicales en Guinée, seulement une a apposé sa signature au bas du document.
“Sur les 12 centrales qui existent, il y a qu’une seule centrale qui a signé, la CNTG. Les autres ce sont des fédérations. Nous, nous n’avons pas la formation pour faire du faux. Nous avons la formation de défendre les travailleurs guinéen. Notre rôle régalien, sacré, c’est celui de défendre le travail et les travailleurs.
On prélève ton argent. On ne sait pas pourquoi. Les gens ne sont pas sensibilisés.
En coulisse, sans informer toutes les centrales, sans que ce ne soit inclusif, on copte les copains et coquets, on prend l’argent du contribuable guinéen on se transporte à l’intérieur du pays, on prends des chaussures, et autres on met dans une salle, on cri, on dit tous les travailleurs sont d’accord. C’est un piège que nous rejetons catégoriquement. Pourquoi les autres centrales ne sont pas appelées? Pourquoi les gens servent les intérêts cachés.?
L’INAMO et la Caisse de prévoyance sont pris en otage par la CNTG. Les 75 pour cent des membres de l’administration sont de la CNTG. C’est une lutte, pas pour les travailleurs, pour des intérêts égoïste et personnel”, a dénoncé Abdoulaye Sow.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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