À quelques jours de l’élection présidentielle, l’association des élèves, étudiants et diplômés pour le développement (AED-Guinée) s’inquiète pour l’avenir de l’école guinéenne. Ce mercredi, 7 octobre 2020, elle a organisé une conférence de presse à Conakry pour attirer l’attention des douze(12) candidats en lice.
Pour l’heure, la principale mission d’AED-Guinée est de rencontrer les candidats pour leur demander de tenir en compte des difficultés que les élèves, étudiants et diplômés rencontrent.
« Nous sommes là aujourd’hui pour dire au peuple de Guinée que parmi eux, il y a 22,78% sont des élèves et étudiants et que parmi ces 22,78% il y a 14,9℅ qui sont aujourd’hui dans le fichier électoral et donc quelque chose assez importante. Donc il faille inéluctablement inviter tous les 12 candidats à l’élection présidentielle à tenir en compte des nombreux problèmes qu’ont ces élèves et étudiants: les problèmes de résidences universitaires, problèmes de restaurations universitaires, les problèmes de transports par bus, les problèmes de bibliothèques numériques et de connexion internet à haut niveau. Et donc il faille inéluctablement que cela soit au-devant de tous les programmes de gouvernance qui seront proposés par ces candidats », a mentionné le président de l’association des élèves, étudiants et diplômés de Guinée (A.E.D-Guinée), Mouloukou Souleymane Diawara.
Répondant à la question d’un journaliste sur le bilan d’Alpha Condé, il a fustigé les dix ans de gouvernance du pouvoir en place dans le domaine de l’éducation. « Dans le domaine de l’éducation c’est catastrophique. Tout ce qui a été fait 1% de réussite sur 99% d’échec parce que aujourd’hui la Guinée est le seul pays de l’Afrique de l’ouest où il n y a pas de résidences universitaires, où les étudiants payent cher pour aller à l’université, où il n y a pas de bibliothèques numériques. Nous sommes désolés de dire au RPG arc-en-ciel que ça été une catastrophe pendant les dix ans au sein de l’éducation », a-t-il répondu.
Avant de terminer, il a prévenu que si les candidats ne prennent pas en compte leurs revendications, les élèves et étudiants se feront entendre en 2020-2026.
Mamadou Macka Diallo
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