L’Union des Ecoles Arabo-françaises en Guinée était devant la presse ce jeudi. Au-delà d’exprimer sa colère contre ce qu’elle qualifie de manque de considération de l’Etat à l’égard des sortants du franco-arabe, elle se dit prête à accompagner tout candidat qui donnera la garantie d’inverser la donne. Mais elle précise qu’elle est et demeure une entité apolitique.
L’union des écoles arabo-françaises attire à nouveau l’attention sur elle. Mais cette fois elle le fait en pleine période de campagne électorale. Tout candidat qui la sollicitera en s’engageant à règlementer l’enseignement du franco-arabe, elle l’accompagnera sans hésitation. « Nous nous engageons ici devant vous, devant tous les guinéens que nous sommes ouverts à toute entité politique pour dire que celui qui viendra nous négocier avec nous et s’entendre sur les points que nous allons citer, nous sommes prêts à l’accompagner et battre campagne pour lui parce que nous aurons su que c’est la personne qui veut le bonheur, qui veut rassembler tous les guinéens, qui veut honorer l’émancipation de l’enseignement arabique », a promis le Docteur M’Bemba Soumah, membre de ladite union.
A la question de savoir si la structure ne craint pas d’être taxée de politique, Ramadan Sow également membre, précise: « je pense que tout guinéen est libre de faire son choix parmi les 12 candidats en lice pour la présidentielle. Choisir un candidat parmi ces 12 -là, ne fait pas de toi politique ».
Autre dénonciation faite pendant la rencontre, c’est l’inexistence des bourses d’études pour les lauréats des écoles franco-arabes au baccalauréat unique. Pour l’Union des Ecoles Arabo-françaises, cette attitude de l’Etat doit cesser.
Oury Maci Bah pour Guinee114.com
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