Pourtant, l’ancien président reste inéligible, en raison d’une condamnation à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011, lors de la sanglante crise post-électorale. S’il a été acquitté en 2021 par la Cour pénale internationale de crimes contre l’humanité commis lors de cette crise, puis gracié par le président Alassane Ouattara un an plus tard pour sa condamnation dans le « braquage » de la BCEAO, il n’est toujours pas amnistié, ce qui l’exclut d’office des listes électorales.
Devant ses militants le samedi 6 avril, Laurent Gbabgo déclare « Je ne suis pas coupable », a-t-il lancé
Plus loin, l’ex président Ivoirien parle des motifs de sa candidature pour les futures élections présidentielles
« Les militants me tarabustent pour que je sois candidat. J’ai fini par dire oui, et je dis oui ». Dénonçant « la vie chère » au cours d’un discours fleuve de plus de deux heures devant des milliers de ses partisans samedi à Agboville, à 70km au nord d’Abidjan.
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