Ce samedi, 12 juin 2021, au cours de la cérémonie d’installation du nouveau bureau du syndicat de la presse professionnelle de Guinée (SPPG), le représentant du ministre de l’Information et de la Communication a annoncé la relance « très prochainement » de l’observatoire guinéen de l’éthique et de la déontologie (OGUIDEM) qui a existé jusqu’en 2001.
« L’OGUIDEM comme nous l’avons dit va veiller à l’observation de l’éthique et de la déontologie dans le métier. Le cadre permanent est un organe consultatif du ministère.
Donc chaque fois que le ministère veut entrevoir des actions, des reformes pour la presse, il essaye de passer par le cadre permanent en soumettant la question à discussion, parce que dans le cadre permanent, il y a les représentants de la presse privée, il y a les représentants de la presse publique, il y a aussi le ministère qui est là pour présider.
Donc c’est la presse nationale qui est là. Parce que le véritable combat du ministère c’est de construire une presse nationale dans notre pays. Qu’on arrête de dire presse privée, qu’on arrête de dire presse publique. Nous faisons partie peut-être des rares pays au monde où il y a ça encore. Sinon, c’est la presse.
Partout on dit la presse. Donc l’idée c’est d’arriver à cela. C’est pourquoi le cadre permanent a été initié est mis en place au ministère. Et à travers ce cadre aujourd’hui tout ce que le ministère veut mener comme action, comme activité au sein de la presse, il passe par ce cadre. C’est à travers également ce cadre que le ministère est en train d’appuyer la presse à relancer en son sein l’OGUIDEM », annoncé Cheik Ahmed Tidiane Diallo, représentant du ministre de l’Information et de la Communication.
Pour lui, la relance de ce cadre au sein de la presse et le respect de l’éthique et de la déontologie permettront aux journalistes d’en finir avec certains problèmes liés à leurs activités.
« L’OGUIDEM c’est ça le jugement des faits. Vous menez des activités parfois incomprises ou non qui vous créent des problèmes. Et ces problèmes, si nous les regardons bien plus de 90% des cas sûrement c’est un problème d’éthique ou de déontologie qui a manqué, qui a amené à ça.
Donc nous nous sommes dit qu’en relançant l’OGUIDEM et que au sein de l’OGUIDEM, il n’y a que des journalistes qui vous interpellent sur votre façon de travailler, qui vous expliquent comment il faut faire pour respecter l’éthique et la déontologie, qui se battent nuit et jour pour sensibiliser, pour vulgariser l’éthique et la déontologie dans le métier.
Nous sommes sûr que nous arriverons un jour à ne plus voir des journalistes, je ne dirai pas plus de problème mais la façon dont nous les connaissons aujourd’hui nous sommes sûr que nous allons finir avec ça », a-t-il expliqué.
Mamadou Macka Diallo
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