Presse : le président de la HAC invite syndicat et patrons de presse au parachèvement de la convention collective

En plus de l’assainissement du secteur de la presse, le président de la Haute Autorité de la Communication a réitéré la disponibilité de son équipe à travailler dans le sens de l’amélioration des relations de confiance entre la presse et tous les usagers de la communication.

Boubacar Yacine Diallo qui s’exprimait  mardi, 1er septembre, à l’occasion de sa prise de fonction, encourage dans ce sens les patrons de presse et les syndicats de la presse privé à aller au parachèvement de la convention collective.

« On ne peut pas demander à un journaliste d’être indépendant quand il ne peut pas donner la dépense à la maison. Je sais comme ancien patron de média que nous éprouvons beaucoup de difficultés  pour faire face à leur charge financière. Nous encourageons les patrons de presse et les syndicats de la presse privé à aller très vite pour aboutir au parachèvement de la convention collective qui pourrait à la fois déterminer les droits mais les devoirs aussi des journalistes. Parce que la régulation c’est parfois la médiation mais c’est parfois aussi c’est la sanction », a expliqué l’ancien patron de la radio Horizon FM.

Par ailleurs, l’ex-ministre de l’Information a demandé au gouvernement d’aider la presse à organiser les états généraux. Mais, mentionne-t-il, « ça trouvera qu’on aura fini d’assainir les rangs afin que les journalistes, les usagers de la communication et les autorités gouvernementales puissent se retrouver et parler de l’avenir de la presse de la manière dont elle doit-être promue et de la manière dont elle doit être protégée. Parce-que la promotion et la protection de la presse doivent être un crédo pour nous ».

Lors de cette cérémonie d’installation, Boubacar Yacine Diallo a aussi répondu aux  personnes qui mènent le combat dans le sens de mettre fin à la dépénalisation des délits de presse.

« La dépénalisation, c’est que le journaliste ne va pas en prison mais il paiera de l’argent constitue un facteur important de l’Etat de droit. Et je voudrais dire parce-que j’entends beaucoup de voix qui s’élèvent, qui souhaitent qu’on mette fin à cette dépénalisation. Je leur dis que c’est un mauvais combat et qu’ils doivent abandonner ce combat là parce que la presse est un bien commun», conseille Boubacar Yacine Diallo.

Mamadou Kouyaté, le rescapé

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