Présumé détournement de manuels scolaires à la DCE de Matoto: Le ministre Guillaume Hawing brise le silence

L’affaire de détournement présumé de manuels scolaires et des cartables des enseignants stockés dans la DCE (direction communale de la l’éducation) de Matoto, à Conakry, est loin de connaître son épilogue. 

 
Après la suspension du DCE, Mamadou Kenda Bailo et la magasinière de la DCE, Mamadou Binta Diallo, pour faute lourde, suite à une révélation de la vente desdits manuels, les montants partagés entre la magasinière et le DCE qui a eu 10 millions de francs guinéens, selon la magasinière, le ministre de l’enseignement préuniversitaire et de l’alphabétisation (MEPU-A) sort de son silence. 
 
D’abord Guillaume Hawing rappelle qu’après avoir appris la non distribution de ces livres dans les établissements d’enseignement scolaire, il a immédiatement pris une décision. ….quand je suis venu aux affaires, nous étions en conseil de cabinet, on m’a fait comprendre que les manuels scolaires, les livres qui sont avec les DCE ne sont pas distribués dans les écoles. Ces manuels se trouvaient dans les magasins. Et sur place j’ai pris une décision. Le même jour, un lundi, les gens ont commencé à distribuer les livres dans toutes les écoles”, indique Guillaume Hawing.
 
Toutefois, le ministre dit avoir instruit des enquêtes dans d’autres DCE car ça ressemble à des “faits généralisés”. “Après des enquêtes, nous nous sommes rendus compte qu’à Matoto, il y a quelque chose. Donc, d’enquête en enquêtes vous avez vu ce que cela a donné. Nous sommes en train de prendre les dispositions et les enquêtes continuent. Et cela ne va pas arrêter comme ça, c’est une fraude généralisée, c’est un fait généralisé partout. A partir du cas de Matoto, pousser les enquêtes et tous ceux qui se sont impliqués vont répondre”, a promis le ministre dans les GG d’Espace Fm.
 
Pour rappel, la magasinière, Mamadou Binta Diallo, à l’occasion d’une interview avait reconnu avoir vendu des manuels sur ordre de sa hiérarchie, le DCE. Et elle avait révélé que c’était une pratique générale dans toutes les DCE.
 
Souleymane Bah 

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