Sékoutoureya/Prétendu affrontement à la villa 7: mise au point sur une animosité qui cache ses véritables raisons

La Guinée de la délation, celle du mensonge, s’est encore exprimée. Un article rédigé par un poltron qui a sûrement peur de s’assumer en signant son œuvre, publié vendredi sur un site d’information de la place (un média pourtant respectable), vend l’illusion d’une guerre de tranchées à la fameuse villa 7 de la cité des Nations, à Kaloum.

Selon cet autre papier digne d’un scénario hollywoodien, il y aurait une animosité farouche entre deux prétendus protégés de deux hauts cadres de la présidence de la République: Seinkoun Kourouma, indexé comme étant le protégé de Kiridi Bangoura, secrétaire général de la présidence de la République et Mohamed Lamine Keita, qui serait ami et proche de Tibou Kamara, ministre conseiller spécial du chef de l’Etat.

Mohamed Lamine Keita, qui a rejoint les couloirs du pouvoir après avoir quitté Bah Oury auprès de qui il s’était fait une image, est présenté dans cette guerre imaginaire comme étant la victime, l’expert chargé de parfaire le niveau de la communication autour du président de la République sur les réseaux sociaux. Il serait aujourd’hui combattu et écarté par le nouveau maître des lieux, le patron de l’ANSSI (Agence nationale de sécurisation des systèmes d’information de l’Etat). Nulle part n’apparait la version du mis en cause.

Un tissu de mensonges ! S’exclame une source contactée par Guinee114.com, qui ajoute que «n’eût été l’esprit d’équipe et la tolérance de Seikoun Kourouma, Mohamed Lamine Keita serait renvoyé de la villa 7 depuis que ses agissements notamment ses absences répétées et non justifiées ont été constatées et dénoncées à plusieurs reprises par des collègues». 

D’ailleurs, poursuit notre source, Mohamed Lamine Keita, abusivement présenté comme l’expert chargé de former les équipes, n’est en réalité qu’à un niveau beaucoup moins important de la chaîne aujourd’hui. Que la communication autour du président de la République connaisse un certain éclat, il a fallu attendre que monsieur Seinkoun Kourouma prenne les reines de la coordination, jure notre interlocuteur.

Ce qui irrite la colère d’un autre, c’est de voir que dans ce qu’il qualifie de torchon, une extrapolation est faire pour aller jusqu’à dire que Mohamed Lamine Keita est un jeune leader de l’axe Hamdallaye-Banbéto. Comme si cela était vrai, comme si cela compte dans le travail plutôt technique attendu de cette cellule.

Qu’on aille faire des écrits non assumés et qu’on les distribue à une certaine presse pour fabriquer des conflits imaginaires dans le but de nuire aux autres, mentionne notre interlocuteur, ce n’est pas nouveau dans le contexte guinéen. Mais, conclut-il, cette fois, ce qui a été écrit est trop gros et ça porte atteinte à l’image de ce service collé à celle du chef de l’Etat.

Un autre témoin évoque le lancement avec éclat du mouvement Les Jaunes, sous la direction du technicien Seinkoun Kourouma. Cette campagne de dénigrement, selon ce témoin, c’est aussi l’expression d’une adversité parce que beaucoup d’insatiables croient que monsieur Kourouma a ramassé des milliards avec ce mouvement qui, pourtant en si peu de temps, est en train d’aboutir à des résultats extraordinaires, surtout en termes de mobilisation.

A suivre…

M’Bonet

622 10 43 78

Articles similaires