Prévention des violences électorales: tenue ce jeudi, à Conakry, d’un séminaire de formation des étudiants

Le rôle des organisations estudiantines et comment prévenir la violence en période électorale et conséquences au campus universitaire ainsi qu’ailleurs étaient au centre d’une rencontre ce jeudi, 1er octobre. Ce séminaire de formation qui a regroupé une cinquantaine d’organisations estudiantines se tient en prélude du scrutin présidentiel d’octobre 2020.

« Aujourd’hui, il ressort que les partis politiques sont animés par des jeunes. Des jeunes en situation de classe ou des jeunes diplômés sans emploi et ces jeunes sont à la base des violences sur le terrain. Que ça soit les violences physiques, les violences psychologiques et celles verbales surtout sur les réseaux sociaux. Donc qu’il est très important d’impliquer les organisations estudiantines dans la prévention des conflits en période électorale », a déclaré Paul Kamano, organisateur du séminaire et Coordinateur de la COPE-Guinée.

Yha Sehi Apholos, conférencier, a parlé des raisons du choix porté sur les  étudiants par ce séminaire.

« Ils ont atteint un certain niveau en terme d’études. Donc cette aisance de comprendre effectivement qu’est-ce que la violence puis qu’eux même cette violence, ils sont témoins oculaires de ce qui se passe à chaque fois qu’il y a des élections. En ce qui concerne l’élite politique de la Guinée, chacun doit savoir que la Guinée n’est pas une propriété privée mais une propriété commune. C’est ce qu’on a de commun. Les politiciens peuvent passer mais la Guinée ne passera jamais. On souhaiterait qu’au soir du 18 octobre que le gagnant soit le gagnant et que le perdant appelle le gagnant pour le féliciter. C’est la Guinée qui sortira grande », a-t-il expliqué.

« Nous sommes les futurs cadres de ce pays. Si nous sortons pour se battre pour un autre candidat et que nous y perdons la vie, c’est que nous ne serons pas capables pour se présenter candidats aux élections demain. Donc j’invite tous les jeunes surtout les étudiants de partir voter paisiblement et retourner chez eux car un bulletin est plus qu’une balle », lance le vice-président du Collège des étudiants des universités de Guinée, un des participants au séminaire.

Mamadou Kouyaté

628-38-09-89

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