Le 28 septembre 2009 fut une journée triste pour la Guinée. Cette journée qui a été marquée par les massacres « d’environ cent cinquante personnes, des dizaines de femmes violées, environ une centaine des disparus, des centaines de bléssés, des séquestrations, des arrestations illégales et des dégâts matériels importants occasionnés par les forces armées suite à la manifestation des Forces Vives contre la candidature du capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte d’alors à la présidentielle de 2010 reste gravée dans les mémoires des Guinéens.
Au cours d’une conférence de presse animée par la coalition guinéenne pour la cour pénale internationale (CGCPI) ce lundi, 27 septembre 2021 pour commémorer les douze (12) ans de ces massacres survenus au stade du 28 septembre à Conakry, le président de ladite coalition soutenu qu’après la mise en place du gouvernement, le CNT et autres, le procès est tenable dans « six mois ».
« Les crimes du 28 septembre, ce sont des crimes de masse. Ce sont des crimes qui ont été commis par des hauts responsables de l’Etat, de l’armée, de la police, de la gendarmerie. Toute personne qui dira qu’un tel procès est facile, elle se trompe. (…) Donc, il faut qu’on soit de fois réaliste. Il y a l’espoir mais ça ne sera pas facile. Ce qu’on peut demander comme on l’a dit l’autre fois, si dans six (6) lorsqu’on aura fini de mettre le gouvernement, le CNT etc. Mais vraiment à partir du mois d’avril 2022, on peut ouvrir le procès parce que l’instruction est terminée. On peut l’ouvrir sous des manguiers,…surtout c’est une question de volonté. Donc nous demandons aux nouvelles autorités vraiment de s’inscrire dans ce cadre pour ouvrir ce dossier », a fait savoir Maître Hamidou Barry, président de la CGCPI qui a aussi tenu à rappeler qu’il y a plusieurs disparus dans le camp des accusés ainsi que chez les victimes.
Mamadou Macka Diallo
666 660 366