Ce mercredi 05 octobre 2022, les débats sur certains points, entre autres, l’irrecevabilité de certaines ONG constituées partie civile, la caducité des mandats soulevés par la défense se sont poursuivis. Le juge a décidé de renvoyer l’affaire pour le lundi prochain. Au sortir de la salle d’audience, maître Salifou Béavogui au nom de la défense a fait le point des exceptions soulevées.
«Les statuts et arrêtés qui ont été tout de suite communiqués par les prétendues parties civiles qui sont en difficulté, il se trouve que ces actes sont caducs, n’ont plus de sens et ne peuvent plus donner droit à une quelconque représentation ou figuration dans un dossier en tant que partie civile. Donc nous sommes sûr et certains que nos exceptions qui ont été soulevées vont prospérer. Nous sommes sûrs et certains que la fin de non-recevoir va prospérer et que nos clients vont être remis en liberté dans les meilleurs délais.
Tout ce qui a été fait en terme médical par rapport à nos clients n’a pas été fait dans les règles de l’art. Généralement ce sont des rapports de complaisance, des rapports qui ne peuvent pas en réalité justifier réellement le mal dont souffrent nos clients. Et c’est la raison pour laquelle il faut des experts internationaux qui viennent vraiment constater l’état de santé réel de nos clients.
La première demande, c’est la violation de l’article 252. C’est-à-dire le fait que nos clients aient été emprisonnés alors que la loi ne permettait cela. Deuxièmement, nous avons relevé l’irrecevabilité des prétendues parties civiles constituées des ONG. Ensuite, nous avons soulevé la caducité des mandats. En tout état de cause, nous pensons que si ces trois points soulevés en termes de violation de règles de formes venaient à prospérer nos clients, nous pensons que nos clients pourraient être libérés le lundi et la procédure peut continuer», a expliqué maître Salifou Béavogui, l’un des avocats des prévenus.
Mamadou Macka Diallo
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