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Procès du 28 septembre : « Dadis n’a pas été inculpé pour avoir commis ou tenté de commettre une infraction… il a été inculpé pour des raisons politiques » – Me Jocamey Haba

Lors de sa plaidoirie ce mercredi 12 juin 2024, dans le procès des événements du 28 septembre 2009 et des jours suivants, maître Jean Baptiste Jocamey Haba, avocat du capitaine Moussa Dadis Camara, président de la transition de l’époque, a affirmé que son client n’a pas été inculpé pour avoir commis ou tenté de commettre une infraction. Selon lui, « il a été inculpé pour des raisons politiques » en raison de l’ancien président de la République, le professeur Alpha Condé.

Me Jean Baptiste Haba a souligné : « Monsieur le président, je me tiens toujours devant vous cet après-midi pour défendre l’honneur d’un inculpé pour des raisons autres que judiciaires », avant de continuer :

« Le président Dadis a été inculpé sans l’existence d’aucun indice grave et concordant de nature à justifier son inculpation. L’honneur de cet homme, qui devrait rester témoin, a été entaché pour des raisons politiques. Il a été inculpé notamment parce qu’il avait accepté d’être à la tête du parti politique FPDD en 2012. En 2015, il s’agissait des élections pour le deuxième mandat du professeur Alpha Condé. De plus, il a été inculpé parce qu’il a tout simplement reçu le président de l’UFDG, monsieur Cellou Dalein Diallo », a déclaré maître Jean Baptiste Jocamey Haba.

Dans la même occasion, cet avocat du capitaine Dadis a insisté sur le fait que son client a été inculpé pour des raisons politiques et non judiciaires :

« On connaît son poids politique, il fallait donc l’empêcher d’être candidat. Pour cela, il a décidé de demander aux juges, et je pèse mes mots : je le dis haut et fort ici et ailleurs, le président Dadis n’a pas été inculpé pour avoir commis ou tenté de commettre une infraction. Tout le monde le sait, mais il a été inculpé pour des raisons politiques parce que le président Alpha ne voulait pas le voir devenir un fonds électoral, ce qui continue encore aujourd’hui. Il reste populaire, que l’on le veuille ou non, et une bonne partie des Guinéens se reconnaissent en lui », a-t-il affirmé.

Tel : 627 51 44 41

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