L’ancien parti au pouvoir, le RPG arc-en-ciel, a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 4 mai 2024 à son siège national. C’est Lansana Komara, l’ex-ministre de l’Enseignement technique, qui a présidé ladite assemblée.
Avant de commencer, les cadres de cette formation politique ont d’abord exprimé leur compassion envers les victimes de l’incendie de Madina.
Devant les militants du parti, Lansana Komara a réagi à la dernière sortie du président du CNT, Dansa Kourouma.
« Vous avez suivi dernièrement des déclarations qui ne doivent pas sortir de la bouche d’un responsable du pays. Quand un haut responsable du pays dit que ” nous n’allons pas continuer à organiser des élections si c’est les-mêmes qui doivent gagner “. Je crois que ça doit vous donner à réfléchir. Ça veut dire soit on a peur d’organiser les élections et pourquoi on a peur ? Qu’on nous dises ou bien on ne veut même pas organiser les élections avec ceux qu’ils appellent devront gagner les élections. Donc il y a une velléité d’exclusion qui se pointe à l’horizon mais je pense que le peuple de Guinée n’acceptera pas l’exclusion. On a peur d’organiser les élections, parce qu’on a peur de quitter le pouvoir. Il doivent savoir qu’en démocratie c’est le peuple qui donne le pouvoir à travers les élections. Il peut le donner plusieurs fois à un parti politique. Laissons le choix au peuple » dit-il
Poursuivant, l’ancien ministre Lansana Komara souligne que le refus par les autorités actuelles d’organiser les élections se trouvent ailleurs
« Ce n’est pas parce que tel ou tel va gagner plusieurs fois. Le constat est que nos actuelles autorités ne sont pas prêtes pour les élections et elles ne sont pas prêtes à quitter le pouvoir. Depuis le 5 septembre 2021, vous voyez qu’on utilise la force dans tous les domaines pour se maintenir au pouvoir. Le RPG arc-en-ciel dit non à l’utilisation de force, de la violence sur ces militants. Dire qu’on ne peut pas organiser les élections quand on sait que c’est les-mêmes qui vont l’emporter. C’est un langage de haine, de rancune. Nous demandons à ceux qui pensent de la sorte de sortir rapidement de ce genre de discours qui perturbe la transition, qui désoriente le chef de la transition », interpelle t-il
Aliou Diaguissa Sow
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