Des anciens travailleurs du projet Souapiti réclament le payement des 50% de leur salaire des cinq ans. Sur les 143 employés concernés, une vingtaine était devant la presse ce jeudi, 29 avril 2021.
« Je commencerai par parler des injustices que nous avons été victime durant ces cinq (5) années dans le projet Souapiti. L’administration de la direction générale de Souapiti a engagé les travailleurs sans leur donner des contrats. Dans cette administration, il n’y a pas de congé annuel. Dans cette même administration on ne délivre pas de bulletin de salaire. Dans la même administration, il n’y a pas de diplôme d’Etat et il n’y a pas de prise en charge médicale des travailleurs. Après que ces points-là n’ayant pas été accomplis par la direction générale, nous nous trouvons en fin du projet libérer sans même qu’on assiste à l’inauguration de ce projet », a indiqué Paul Kokoly Haba, cadre du département réinstallation.
Concernant les contrats qui n’ont pas vu le jour, Paul Kokoly Haba s’est dit aujourd’hui très étonné puisqu’il se rappelle bien que c’était une promesse du nouveau Directeur général du projet. « Le nouveau Directeur général du projet Souapiti, après sa nomination, nous avons organisé une Assemblée générale sur le site de Souapiti où il nous a promis des contrats que nous allons recevoir bientôt. Mais depuis qu’il a fait cette promesse nous n’avons jamais eu de contrat écris. Les salaires qui ont été promis, …ces salaires-là nous recevrons 50%…Mais jusqu’à présent, jusqu’à notre libération nous n’avons pas reçu les 50% de nos salaires. Qu’est-ce qu’ils ont fait ? Pour nous libérer, quand ils ont dit qu’il y a remue-ménage les gens réclament les 50% restant de salaire, ils ont cherché à libérer la totalité des travailleurs en leur donnant dix (10) mois de salaires. Les dix mois de salaires représentent quoi ? C’est une prime de séparation ? C’est un droit ? Ou c’est quoi ? Ils nous ont fait signer des papiers. Donc c’est 50% de restant de notre salaire que nous n’avons pas reçu que nous sommes en train de réclamer maintenant », a-t-il expliqué.
Mamadou Macka Diallo
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