Promotion de la non-violence: des activistes à l’école des techniques de la communication

Une quarantaine de jeunes membres de la Plateforme National des Jeunes leaders de l’axe pour la Démocratie et le Développement viennent de boucler une formation de trois jours sur les techniques de communication. Du 17 au 19 novembre, ces activistes ont été outillés sur la notion de communication, la communication externe et interne, les intérêts et les limites de la communication interne et externe, les aspects de la communication (changements de comportement, communication pour une équipe cible, communication pour la vente d’un produit), les visuels de la communication (les gestes et l’expression), la démocratie sans violence et la promotion de la non violence.
Mamadou Kaly Diallo, membre du Programme Démocratie sans violence, la Baillonnette intelligente, initiateur de la dite formation explique les raisons du choix de cette thème. “Nous sommes en train d’œuvrer dans le cadre de la prévention et la gestion des conflits mais nous avons jugé opportun et utile de les outiller aussi en termes de techniques de la communication pour qu’ils puissent non seulement vulgariser ce qu’ils sont en train de faire, présenter une très bonne image de marque par rapport à leurs propres structures mais aussi et surtout pouvoir véhiculer des informations qui pourraient contribuer davantage à la promotion et à la consolidation de la paix et éviter les rumeurs et leurs conséquences”, a t-il laissé entendre.
Aboubacar Azoka Bah, un des facilitateurs est revenu sur les différents modules dispensés aux participants.  “Nous les avons appris les techniques de communication, on les a déroulé l’ensemble des outils de la communication interne et externe. En plus de ça, nous leur avons montré comment se comporter face aux médias notamment lorsqu’ils sont interviewés, lorsqu’ils organisent des conférences de presse, comment ils doivent se préparer pour affronter ces médias. Et pour se faire nous sommes partis des situations qu’ils ont eu à vivre par le passé notamment sur l’axe Hamdallaye-Bambéto-Cosa, où certains médias ont eu à présenter sous un mauvais jour, ce que ces jeunes font alors qu’ils sont là, ils sont structurés dans le cadre de la promotion de la démocratie et de la non violence. Nous avons parlé de la communication de crise. Nous leur avons également expliqué comment gérer les rumeurs, la désinformation, la désinformation afin qu’ils ne relaient pas n’importe quelle image ou vidéo sur les réseaux sociaux parce que ce sont des structures que nous considérons comme sources crédibles en tant que médias. On les a aussi montrer quel processus suivre pour élaborer un plan de communication pour une organisation de la société civile”, a t-il longuement expliqué. 

Momo Kéita commissaire au compte au niveau de la PNJDD a porté la voix des participants. “Nous remercions vivement DSVBI pour cette autre opportunité. Cette formation renforce nos capacités en termes de communication. Ce sont des choses qui nous manquaient. Nous avons appris beaucoup de choses que nous ignorions par le passé. Cette formation est venue à point nommé”, s’est-il réjoui. 

Diop Ramatoulaye 

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