Se basant sur les données des annuaires statistiques de 2020-2021 du bureau de stratégie et de développement (BSD), la directrice nationale de l’enseignement pré-universitaire Afsatou Sy a fait la situation des écoles privées dans notre pays.
»On dénombre en Guinée un total de 16075 établissements dont 6984 pour l’enseignement pré-universitaire privé. Un total de 2 996 204 élèves dont 1215 980 pour l’enseignement pré-universitaire privé, un effectif total de 82 957 éducateurs et enseignants dont 43134 pour l’enseignement pré-universitaire privé », précise-t-elle.
» Nous sollicitons auprès de votre département un appui auprès de l’Etat pour l’obtention d’une subvention de toute nature (en nature et en numéraire). Cela permettra à plusieurs fondateurs de s’implanter partout ou besoin y est sur toute l’étendue du territoire national et d’améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants et des cadres. Nous aimerons un retour au régime du temps de madame Aicha Bah où nous étions exonérées des impôts. Nous sollicitons avoir ce statut particulier vis-à-vis des impôts, compte tenu de l’activité que nous exerçons, de la crise mondiale actuelle, de la période exceptionnelle que nous traversons dans notre pays… », a dit le porte-parole des fondateurs d’écoles privées.
En réponse, le ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Guillaume Hawing, s’est dit engagé à transmettre ces doléances au Président de la République. Et à par ailleurs étalés les dysfonctionnements qui minent ces écoles privées.
« De nos jours, plusieurs dysfonctionnements sont enregistrés dans les écoles privées. Nous avons entre autres : des installations frauduleuses, le marchandage des notes, les cas de substitution pendant les examens, le non-respect des textes et des normes en vigueur, l’institutionnalisation de la fraude pendant les examens nationaux, le traitement des enseignants, l’utilisation des réseaux sociaux pendant les examens », a fait remarquer le ministre.
Alpha Barry