Querelle de leadership à l’UPG : Jacques Gbonimy répond à Jean Alfred Mathos

L’UPG (union pour le progrès de la Guinée) de Jean Marie Doré est dans la tourmente depuis le décès de ce dernier, fin janvier 2016. Présentement, deux personnes, Jacques Gbonimy et Jean Alfred Mathos, se réclament président de cette formation politique.

Ancien commissaire à la CENI (commission électorale nationale indépendante), Jacques Gbonimy a été élu président du parti à l’issue du congrès de 2019 en remplacement de Jean Alfred Mathos élu député à l’Assemblée nationale. Sauf que l’ancien président du parti refuse de reconnaître cette élection, même si le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation dans un courrier réponse a pris acte des changements apportés dans l’organe du parti.

Dans l’émission ‘‘On refait le monde ” de Djoma Médias, Mathos a soutenu qu’il est le président légal du parti fondé par feu Jean Marie Doré.

« Le mandat de 4 ans que je suis en train d’exercer fini cette année. Donc aujourd’hui, il faut poser le problème en termes de légalité et de légitimité. Légalement, je suis le président de l’UPG, la légitimité va se vérifier au congrès consensuel (…) Chaque vendredi, nous tenons nos réunions et c’est moi qui détiens les sceaux du parti… », a martelé l’ancien député.

 

 

Comme il est de coutume, la réaction de Jacques Gbonimy n’a pas tardé. Chez nos confrères de FIM FM ce vendredi, 02 avril 2021, l’ancien commissaire de la CENI a demandé à son rival de « cesser d’être un plaisantin ». En faisant référence au comportement de celui-ci.

« Un parti ce n’est pas de la plaisanterie, ce n’est pas de la légèreté et Mathos s’engage dans un débat de radio en radio pour dire que c’est lui le président de l’UPG. C’est vrai aujourd’hui notre pays est devenu un marché où chacun va cueillir, acheter des fruits même si c’est des fruits pourris. Je pense que Mathos doit cesser d’être un plaisantin, c’est un juriste, il a été l’avocat de l’Etat. En tant qu’agent judiciaire de l’Etat, il doit connaitre les textes de l’Etat qui régissent et le parti et les partis politiques, c’est-à-dire la charte des partis politiques », a réagi Jacques Gbonimy.

Mamadou Macka Diallo

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