Ces derniers temps, des accidents de circulation ont eu lieu à plusieurs endroits du pays causant des pertes en vies humaines, des blessés et des dégâts matériels importants. C’est le cas de la collision entre un taxi et un véhicule du cortège du ministre de la sécurité, à Kolabougni (Boké) faisant 11 morts.
Contacté par la rédaction de guinee114.com, le samedi dernier, le secrétaire exécutif de l’UFR, Saïkou Yaya Barry a déploré à l’entame les pertes en vies humaines, avant d’inviter les chauffeurs au professionnalisme ,et l’État à jouer son rôle.
“Nous regrettons toutes les pertes en vies humaines. Par rapport à cette situation, ce que nous demandons aux chauffeurs c’est d’être plus professionnels et nous demandons aussi à l’État, la sécurité des citoyens dans la circulation est contraignante. Il faudra déployer des forces de sécurité à des endroits précis pour contrôler et savoir si les gens sont respectueux du code de la route. C’est de ça qu’il s’agit. Mais nous savons que la police routière est un parent pauvre de l’État. Nous pensons que dans un État normal, je vous dis que ça doit être pris très au sérieux parce que c’est la vie de nos concitoyens qui compte beaucoup. Aujourd’hui nous n’avons pas suffisamment de routes. Nous n’avons pas de routes sécurisées et nous n’avons pas des routes qui parlent parce qu’il doit y avoir des signalisations qui doivent permettre aux chauffeurs de savoir les limites de la manière dont ils doivent circuler. Donc, c’est tous ces facteurs mais c’est un État normal qui peut amener ça. Et c’est pour tout ça, il est important de retourner rapidement à l’ordre constitutionnel pour permettre à des formations politiques qui ont des projets de société clair de faire avancer les choses. Une junte qui autour d’un verre, la nuit, réfléchit sur un point et le fait appliquer le matin ne peut pas amener le pays de l’avant. Parce que généralement, ils le font avec pas beaucoup d’études, pas de plan, pas de projet et cela peut être préjudiciable aux citoyens Guinéens”, a souligné Saïkou Yaya Barry.
Selon certains observateurs, l’état dégradé des routes, le manque des signalisations, le non respect du code de la route et la conduite en état d’ébriété des chauffeurs sont entre autres facteurs qui causent la plupart des accidents
Mamadou Macka Diallo
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