, ,

Recrutement dans la fonction publique : François Bourouno explique la non-prise en charge des 10 000 postes annoncés

Le 20 octobre 2023, le gouvernement guinéen avait annoncé la création de 10 000 postes dans la fonction publique. Toutefois, au terme du processus, ce sont seulement 8 024 agents qui ont été intégrés. Que sont devenus les 1 976 postes restants ? Pour lever le voile sur cette question,  le ministre du Travail et de la Fonction Publique, Faya François Bourouno, en charge du concours et du recrutement s’est prononcé sur ces questions. Il a expliqué que le recrutement a été réalisé en fonction des besoins réels des départements ministériels, conformément aux instructions du Président Mamadi Doumbouya d’après africaguinee.

On ne recrute pas pour recruter, on recrute pour affecter un poste préalablement identifié. Cela dit, chaque ministère a exprimé son besoin. Et c’est sur la base de ce besoin que les dix mille postes ont été pourvus. Durant le concours, pour l’Enseignement Technique, il y a eu des appels à des candidatures infructueuses qui s’évaluent à plus de neuf cent postes. À l’Enseignement Supérieur, on a fait plusieurs appels d’offres pour recruter des PHD, mais le nombre au volume n’a pas été atteint. Et comme on est dans une approche de recrutement rationnel et structuré, les appels infructueux ont été réservés pour préparer de nouvelles campagnes de recrutement”, a expliqué le ministre d’après Africaguinee.com

Avec la signature de leur engagement, le cas des 8024 agents est désormais clos parce qu’ils ont été recrutés, selon les postes sont identifiés. Le gap restant est réservé à des postes déjà identifiés, a précisé le chef du Département de la Fonction Publique.

Quelle sera la suite ?

On va s’organiser avec les ministères concernés pour lancer une nouvelle campagne de recrutement, notamment pour l’enseignement Technique, pour l’Enseignement Supérieur. Pour ces départements, le nombre d’admis étaient inférieur au quota demandé. On a été tellement rigoureux qu’on ne pouvait pas retenir quelqu’un qui a une moyenne de cinq sur trente. Il y avait un quota minimum, une note minimale qu’on avait aussi fixée. Donc tous ceux qui étaient en dessous de ça, même si le quota n’était pas épuisé on ne pouvait pas les prendre. On va reprendre le processus pour donner la chance à de nouvelles candidatures. Peut-être à ce moment-là, on aura des compétences qu’on va pourvoir aux postes manquants”, a précisé Faya François Bourouno, joint par Africaguinee.com ce dimanche 15 décembre 2024.

Une démarche logique et rationnelle

Le (prochain) concours sera organisé pour les ministères de l’Enseignement Technique et Supérieur.

C’est vraiment une logique très rationnelle, très structurée de recrutement. Ce n’est pas la pagaille. Sinon on aurait dû prendre les gens de gauche à droite. Le ministère de la fonction publique recrute, mais sur la base des besoins des ministères. Nous allons coordonner avec eux, ce processus. Nos équipes vont analyser pour lancer le processus.

Au ministère de l’Enseignement Supérieur, ils sont en train de s’organiser parce qu’on n’a pas pu couvrir les PhD qu’on recherchait. On était obligés même de faire à titre transitoire recours à des professeurs  agrégés étrangers qu’on a pris à titre contractuel pour venir donner des cours de qualité, comme l’a exigé le Président qui tient à qualifier le système éducatif, en attendant de lancer encore une nouvelle campagne de recrutement dans l’espoir qu’on aura des Guinéens PhD qui pourront  être recrutés. Il n’y a pas de date pour l’instant, mais on est en train de travailler avec les ministères concernés”, a détaillé François Faya Bourouno.

Guinee114.com 

Articles similaires