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Recrutement d’un entraineur « guinéen » du Sily: le vice-président du CONOR donne des explications

Dans le cadre de ses missions que lui a confié la FIFA après sa mise en place il y a environ quatre mois, le Comité de normalisation (CONOR), a récemment lancé un processus de recrutement d’un entraineur avec comme particularité, l’exclusivité donnée aux Guinéens, la fin d’un complexe qui n’a jamais donné le résultat escompté.  Invité par nos confrères de TV5 Monde ce weekend, le vice-président du CONOR, a apporté des éclaircissements. Séga Diallo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a surtout dit ce qui a motivé les nouvelles autorités du football en Guinée, à tenter « autre chose ».

« On est dans une évolution. Les acteurs du football ont pensé à un moment qu’il fallait avoir un entraineur de haut niveau, étranger, expatrié pour mettre en place une politique de développement de la sélection. On a essayé une fois, deux fois, trois fois, quatre fois mais ça n’a pas marché. On tente autre chose. Dans cette optique on donne cette fois la chance à un entraineur national de développer un projet et de tenter autre chose », a déclaré Séga Diallo, vice-président du CONOR.

Si beaucoup se réjouissent de ce préférence dans le recrutement d’un entraineur du Sily nationale, certains se demandent pourquoi alors n’a-t-on pas simplement gardé Kaba Diawara, après l’aventure que ce dernier a menée en coupe d’Afrique des Nations où il était à la tête de l’équipe guinéenne.  « Kaba n’avait pas de contrat avec la fédération alors qu’on garde quelqu’un qui est sous contrat », mentionne Séga Diallo dans son interview accordée à TV5 Monde.

D’ailleurs, entre les potentiels candidats nationaux, le CONOR ne compte pas avoir un candidat privilégié. C’est du moins ce qu’on peut retenir dans les propos de Séga Diallo lorsqu’il déclare : « Kaba a la possibilité de postuler comme Dian Bobo, Pablo Thiam, Lapé Bangoura et d’autres qui ont des compétence et qui ont une expérience de gestion d’une équipe nationale. Il faut présenter un projet, Kaba a toutes ses chances comme tous les autres, de présenter un projet qui convainc le CONOR ». 

A noter que cette préférence nationale qui tranche d’ailleurs avec une pratique ancienne basée sur le complexe consistant qu’il faut toujours un étranger à la tête du Sily nationale, est la politique que beaucoup de pays africains applique. L’exemple le plus illustratif, c’est le Sénégal qui vient d’ailleurs de remporter une coupe d’Afrique avec un entraineur national, patriote.

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Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)

622 10 43 78

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