Comme annoncé, Jean Alfred Mathos, candidat à sa propre succession à la tête de l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG) de feu Jean Marie Doré a été réélu ce samedi, 18 décembre 2021 par la majorité des délégués présents au cinquième congrès dit de “consensus” du parti. A peine déclaré vainqueur de cette élection à laquelle son rival, Jacques Gbonemy ne s’est pas présenté, Me Mathos s’est exprimé, pas sans mettre ce dernier en garde.
La seule candidature en face, c’était celle du jeune Faya Benjamin Kamano qui a eu quatre 4 voix. Après le vote, Me Alfred Mathos s’est confié aux journalistes présents. “Ma pensée d’abord à feu Jean-Marie Doré, notre leader charismatique”, dit-il d’entrée.
“Depuis 2019, il y a une comité de médiation qui a siégé sur notre crise, qui s’est penché donc sur les maux, les causes de cette crise. Aujourd’hui nous venons à l’aboutissement et la résolution de cette crise puisque le comité nous a dit de tenir notre congrès. Deuxièmement sentiment, nous arrivons à la fin d’un mandat..il y a eu des soubresauts, des congrès extraordinaires. Mais le congrès qui a la légitimité et la régularité c’est le congrès que nous venons de tenir au siège national du parti. Donc, aujourd’hui le bureau politique composé de 21 membres a été élu, je suis à la tête. Le troisième sentiment, c’est de prendre un engagement solennel vis-à-vis des militants du grand parti UPG et de la Guinée toute entière. Nous avons une chance, nous arrivons aujourd’hui à une refondation de ce pays… Nous ferons en sorte que l’UPG qui est un grand parti de ce pays, puisse avoir sa place dans l’électorat. Vous n’êtes pas sans savoir que la charte du CNRD met les élections des quartiers, les communales ensuite les législatives et la présidentielle. L’UPG fera en sorte d’être au rendez-vous de toutes ces élections pour qu’il y gagne sa place qu’il mérite”, a déclaré Jean Alfred Mathos président réélu à la tête de l’UPG.
Dans cette interview accordée à la presse, le président réélu n’a pas manqué de mettre en garde son adversaire de toujours qui ne s’est pas porté candidat à cette élection, parce que ne reconnaissant pas le congrès. Il s’agit de Jacques Gbonimy. “Un congrès ordinaire a deux objectifs: la légalité et la légitimité. Nous sommes régis par des textes fondamentaux, les statut et règlement intérieur. Il y a eu 120 délégués invités. 80 délégués sont venus. Donc le bicéphalisme n’existe pas à l’UPG. Il y a un seul UPG, nous sommes au siège national, j’en suis le président et pour quatre ans. Cela est derrière nous”, mentionne-t-il.
Le congrès a pris fin par la réinstallation de Jean Alfred Mathos dans ses fonctions de président de l’UPG pour les quatre prochaines années, en présence d’autres leaders invités comme Dr Faya Millimono leader du BL.
Mamadou KOUYATÉ
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