En marge de la conférence de presse animée par le président du CNT (Conseil National de la Transition) le 7 août dernier à Conakry, plusieurs questions sur l’avant-projet de la nouvelle constitution ont été débattues. Devant les journalistes, Docteur Dansa Kourouma a fait le point des différentes innovations qui ont été apportées dans cet avant-projet parmi lesquelles celles qui concernent le taux de participation aux référendums législatif et constitutionnel. Pour que le référendum législatif soit valable, il faut que 50% au moins des électeurs inscrits sur la liste électorale participent au vote. Pour ce qui est du référendum constitutionnel, il faut que 60% des Guinéens inscrits sur la liste électorale participent.
« On a rehaussé la majorité en termes de taux de participation à 50%. Il y a des référendums en Afrique où c’est 10% de la population qui a voté. On prend 90% de 10%, on dit le OUI a remporté. C’est de l’arnaque, ça s’appelle de l’arnaque démocratique. Les citoyens refusent d’aller voter parce qu’ils ne croient pas à la cause, les dirigeants prennent le nombre de chiffrage exprimé et calculent le nombre de OUI et le nombre de NON et quand le OUI l’emporte, on dit que le peuple s’est exprimé. Ce n’est pas le peuple qui s’est exprimé », a martelé Dr Dansa Kourouma.
Pour garantir la nouvelle constitution, il a fait savoir que d’importantes innovations ont été mises dans cet avant-projet. Ces innovations sont particulièrement liées au taux de participation aux référendums législatif et constitutionnel.
« Nous avons mis dans la constitution pour la garantir, pour que le référendum législatif soit valable, 50% au moins des électeurs inscrits sur la liste électorale participent au vote. C’est 51% de ces 50% au moins qui doivent consacrer le OUI. Référendum constitutionnel, il faut que 60% des Guinéens inscrits sur la liste électorale participent. C’est 51% des 60% de la population électorale guinéenne qui peuvent consacrer le OUI. Vous avez vu, désormais on ne peut plus jouer avec le taux de participation. Si nous sommes 4 000 000 électeurs, il faut que 2 000 000 électeurs votent. On a vu des élections présidentielles ici où le nombre de chiffrage valablement exprimé est de 1 700 000 électeurs, on a reparti ça entre les candidats. Il se trouve que c’est 4 200 000 électeurs en Guinée, une partie de la population a été empêchée, tout le monde n’a pas voté, pour dire tel a remporté l’élection. C’est valable pour la présidentielle mais pour le référendum, c’est le peuple qui va être consulté, il faut que la majorité accepte d’aller voter. Si le peuple boycotte le référendum ça veut dire que le OUI ne peut plus remporter. Parce qu’imaginez que sur 4 000 000 électeurs c’est 2 000 000 qui ont voté. Du fait que nous n’avons pas eu 60% d’électeurs qui ont participé le référendum est nul », a indiqué le patron de l’organe législatif guinéen.
Pour terminer sur ce point, il ajoute : « Ce sont des innovations que nous avons apportées pour corriger les erreurs du passé, pour que les failles qu’on a enregistré dans la constitution ces 40 dernières années ne soient plus possibles », a-t-il conclu.
Mamadou Macka Diallo
666 660 366
En marge de la conférence de presse animée par le président du CNT (Conseil National de la Transition) le 7 août dernier à Conakry, plusieurs questions sur l’avant-projet de la nouvelle constitution ont été débattues. Devant les journalistes, Docteur Dansa Kourouma a fait le point des différentes innovations qui ont été apportées dans cet avant-projet parmi lesquelles celles qui concernent le taux de participation aux référendums législatif et constitutionnel. Pour que le référendum législatif soit valable, il faut que 50% au moins des électeurs inscrits sur la liste électorale participent au vote. Pour ce qui est du référendum constitutionnel, il faut que 60% des Guinéens inscrits sur la liste électorale participent.
« On a rehaussé la majorité en termes de taux de participation à 50%. Il y a des référendums en Afrique où c’est 10% de la population qui a voté. On prend 90% de 10%, on dit le OUI a remporté. C’est de l’arnaque, ça s’appelle de l’arnaque démocratique. Les citoyens refusent d’aller voter parce qu’ils ne croient pas à la cause, les dirigeants prennent le nombre de chiffrage exprimé et calculent le nombre de OUI et le nombre de NON et quand le OUI l’emporte, on dit que le peuple s’est exprimé. Ce n’est pas le peuple qui s’est exprimé », a martelé Dr Dansa Kourouma.
Pour garantir la nouvelle constitution, il a fait savoir que d’importantes innovations ont été mises dans cet avant-projet. Ces innovations sont particulièrement liées au taux de participation aux référendums législatif et constitutionnel.
« Nous avons mis dans la constitution pour la garantir, pour que le référendum législatif soit valable, 50% au moins des électeurs inscrits sur la liste électorale participent au vote. C’est 51% de ces 50% au moins qui doivent consacrer le OUI. Référendum constitutionnel, il faut que 60% des Guinéens inscrits sur la liste électorale participent. C’est 51% des 60% de la population électorale guinéenne qui peuvent consacrer le OUI. Vous avez vu, désormais on ne peut plus jouer avec le taux de participation. Si nous sommes 4 000 000 électeurs, il faut que 2 000 000 électeurs votent. On a vu des élections présidentielles ici où le nombre de chiffrage valablement exprimé est de 1 700 000 électeurs, on a reparti ça entre les candidats. Il se trouve que c’est 4 200 000 électeurs en Guinée, une partie de la population a été empêchée, tout le monde n’a pas voté, pour dire tel a remporté l’élection. C’est valable pour la présidentielle mais pour le référendum, c’est le peuple qui va être consulté, il faut que la majorité accepte d’aller voter. Si le peuple boycotte le référendum ça veut dire que le OUI ne peut plus remporter. Parce qu’imaginez que sur 4 000 000 électeurs c’est 2 000 000 qui ont voté. Du fait que nous n’avons pas eu 60% d’électeurs qui ont participé le référendum est nul », a indiqué le patron de l’organe législatif guinéen.
Pour terminer sur ce point, il ajoute : « Ce sont des innovations que nous avons apportées pour corriger les erreurs du passé, pour que les failles qu’on a enregistré dans la constitution ces 40 dernières années ne soient plus possibles », a-t-il conclu.
Mamadou Macka Diallo
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