Pour les réformes annoncées du conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU), des poids lourds soutiennent que l’Afrique ait une représentation permanente au sein de ce conseil pour une intégration plus forte. La Russie, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et les États-Unis soutiennent l’idée de donner une représentation permanente aux pays Africains au sein de ce conseil mais sans droit de veto. Selon l’ambassadrice américaine aux Nations Unies, Linda Thomas Greenfield, les États-Unis « vont proposer deux sièges ».
« Il y’a deux ans le président Biden a annoncé que les États-Unis soutiendraient l’élargissement du conseil de sécurité pour donner une représentation permanente aux pays d’Afrique. Après cette annonce, je me suis lancée dans ce que j’appelle la tournée d’écoute sur le continent pour voir comment nous pourrions faire en sorte que la vision présidentielle devienne une réalité. Le secrétaire d’État, Antony Blinken et son équipe se sont engagés à Washington à informer les autres capitales de ce projet et il est temps de réaliser des changements. Aujourd’hui, j’annonce que les États-Unis vont proposer trois changements au sein du conseil de sécurité : d’abord, je vais commencer avec l’Afrique. Les États-Unis proposent deux sièges permanents pour l’Afrique au sein du conseil. C’est ce que recherchent nos partenaires Africains et nous pensons que c’est ce qui est juste. Il est donc temps pour le leadership Africain d’avoir aussi une place permanente au sein du conseil de sécurité », a expliqué Linda Thomas Greenfield relayé par RFI.
Pour rappel, le conseil de sécurité des Nations Unies est composé de 15 membres. Dix (10) membres non-permanents ne disposent pas de droit de veto élus pour un mandat de deux ans par l’assemblée générale et cinq (5) membres permanents qui disposent de droit de veto (Les États-Unis d’Amérique, la Russie, La Chine, la France et le Royaume-Uni).
Mamadou Macka Diallo
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