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Rejet de la demande de réouverture des locaux de l’UFDG : Fodé Bocar Maréga dénonce une « entreprise d’Alpha de vouloir détruire l’UFDG »

Le tribunal de première instance de Dixinn a  rejeté la demande de réouverture du siège et des bureaux de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), le principal parti de l’opposition.

Au sein du parti de Cellou Dalein, cette décision du tribunal passe mal. L’ancien député uninominal de Dinguiraye et membre du bureau exécutif du parti, Fodé Bocar Maréga souligne qu’on « est toujours à la recherche de l’Etat de droit ».

« C’est le terrorisme d’Etat dont on parle. C’est toujours cet envi d’en découdre. C’est toujours ce sentiment de deux poids, deux mesures, ce sentiment de vouloir étouffer, de vouloir bâillonner la seule opposition valable dans ce pays. Nous avons toujours cette entreprise d’Alpha et son gouvernement de vouloir détruire l’UFDG, empêcher les gens de se réunir, de vouloir encore bafouer la loi, avoir des décisions iniques sur le fonctionnement d’un parti qui est légalement constitué et qui a des autorisations légales et qui n’a en aucune manière enfreint à la loi. Nous nous retrouvons dans ce pays-là où on est toujours à la recherche de l’Etat de droit. C’est tout. Sinon on ne peut pas comprendre une telle décision. Tous les partis politiques ont leurs salles de réunion où l’on peut se retrouver. Cette entreprise de déstabilisation de l’UFDG se poursuit. Mais ils doivent savoir qu’à l’UFDG nous sommes toujours serein, toujours avec des objectifs qui sont claires et nous disons tout simplement c’est une entreprise vouée à l’échec », a réagi Fodé Maréga, vice-président de l’UFDG.

A propos du cadre de dialogue permanent crée par le chef de l’Etat, l’ancien député estime que c’est « un effet d’annonce».    « Nous nous avons dit simplement qu’il y a un effet d’annonce et cet effet d’annonce n’est basé sur absolument rien. On ne sait de quoi il s’agit. Nous nous disons tout simplement que nos responsables et nos militants sont en prison et qu’il est temps qu’ils sortent. Ce que nous voulons ce que tous nos responsables et militants sortent de prison parce qu’ils sont bâillonnés, ils sont en prison illégalement. Voilà notre souhait et non pas d’effet d’annonce qui n’apporte rien à la situation dans laquelle nous vivons », a-t-il indiqué.

 

Mamadou Macka Diallo

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