L’ouverture prochaine du cadre du dialogue politique, le remaniement gouvernemental, les conditions posées par le Quatuor sont entre autres sujets d’actualités abordés ce samedi 19 novembre à l’assemblée générale du parti de l’espoir pour le développement national (PEDN). La rencontre a regroupé au siège du parti, plusieurs antennes venues des quatre coins de la capitale. C’est la présidente nationale qui a fait le compte rendu aux militants des dernières positions du parti. Sarangbè Condé qui est revenue sur les grandes lignes de la réunion de la CEE ce vendredi soutient que le PEDN n’a jamais refusé le dialogue.
“Le PEDN a toujours prôné le dialogue, parce-que nous estimons que c’est autour de la table qu’on lave le linge sale. C’est autour du dialogue que jaillira la lumière. Ce pays a traversé des moments difficiles. Ce peuple a beaucoup souffert et les difficultés auxquelles le peuple de Guinée fait face, ces difficultés vont crescendo. Il est temps que l’on se retrouve et l’on dissèque tous les problèmes autour de la table sans tabou pour qu’en fin ce pays sorte de l’ornière. Nos attentes au sortir de ce cadre de dialogue c’est de trouver des solutions pérennes aux problèmes guinéens entre autres l’organisation de toutes les élections pour que les citoyens connaissent le bonheur auquel ils ont droit. Nous avons toutes les richesses du monde mais nous sommes les plus pauvres parce-que ce pays a été mal géré”, a soutenu Sarangbè Condé.
Parlant toujours de ce cadre de dialogue, la responsable du PEDN jure que les conditions posées par le Quatuor ne sont pas celles favorables à l’ouverture des discussions.
“Le Quatuor a posé des conditions mais est ce que ces conditions sont réalisables disons nous la vérité? Puisque le Quatuor demande à ce qu’il n’y est pas de poursuites contre certains qui sont responsables de la misère dans laquelle nous vivons. Ceux qui ont mis ce pays à terre, demander la libération de ces derniers, c’est vouloir d’une chose et son contraire. Il faut qu’on soit sérieux. Est-ce que ces conditions sont normales si on veut aller au dialogue. Je pense que c’est autour de la table qu’on pose les conditions afin d’y trouver solution. Mais refuser d’aller on ne veut pas que ce pays avance”, explique la responsable du PEDN.
Le parti de l’espoir pour le développement national par la voix de sa présidente nationale s’est aussi exprimé sur le léger remaniement gouvernemental intervenu vendredi 18 novembre. Sur la question Sarangbè Condé est claire.
“C’est le colonel qui gère le pays. Nous n’avons pas de commentaire particulier. Il sait pourquoi il a faut ce remaniement. Il doit avoir ses raisons”, a-t-elle coupé court.
La présidente de séance a enfin plaidé pour la liberté en faveur du coordinateur national du FNDC afin d’assister aux funérailles de sa défunte mère.
MLamine
