A sa demande, la Haute autorité de la communication (HAC) a rencontré ce mercredi, 24 mai 2023, les organisations professionnelles de la presse. Les échanges ont porté sur le bras de fer le gouvernement guinéen et les journalistes de la presse privée, qui protestent contre les atteintes à la liberté de la presse en cours dans le pays.
L’institution régulatrice des médias, qui fait la médiation pour tenter de trouver une solution à cette crise, a essayé de rassurer les professionnels de l’information. Après avoir écouté ses hôtes, le président de la HAC, Boubacar Yacine Diallo, a promis de remonter leurs préoccupations aux autorités de la transition afin qu’elles puissent trouver des solutions.
« Toutes les associations de presse ont répondu à notre invitation. Et comme nous l’avion souhaité dans notre communiqué, les échanges ont été directs et francs, ce que nous apprécions. Nous nous sommes dit les vérités. Les associations ont porté à notre attention leurs préoccupations, nous leur avons promis de remonter leurs préoccupations aux autorités de la transition afin que des solutions idoines soient trouvées », a dit M. Diallo.
Mais malgré les assurances de la HAC, les organisations professionnelles de la presse ne comptent pas baisser la garde jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. C’est pourquoi, Ibrahima Sory Traoré, leur porte-parole, a fait savoir que les toutes les actions de protestation annoncées à l’issue de la réunion du lundi 22 mai dernier restent maintenues.
« Nous allons continuer. Nous allons faire des marches, nous allons faire des synergies jusqu’à ce que les restrictions soient levées, jusqu’à ce qu’on retourne les émetteurs de Sabari et Love FM et qu’on arrête de brouiller les ondes des radios », a indiqué le journaliste, ajoutant que les médias privés ne vont pas couvrir les activités du CNRD et du gouvernement jusqu’à ce que les choses rentrent dans l’ordre.
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