Comme l’ont annoncé les autorités guinéennes, les universités ont ouvert les classes ce lundi, 1er novembre 2021. À l’université Général Lansana Conté de Sonfonia où nous avons fait un tour, les étudiants ont répondu à l’appel même si l’engouement habituel dans cet établissement public n’était pas au rendez-vous.
À la rentrée de l’université, un dispositif de lavage des mains est visible. Des responsables du rectorat veillent au respect des mesures sanitaires particulièrement le lavage des mains avant d’accéder à l’enceinte de l’établissement. Par contre, le port des bavettes, la pris e des températures sont piétinés.
Le secrétaire général de l’université nous a donné ses premières impressions.
“C’est avec une joie que nous avons appris la décision des nouvelles autorités fixant la date de la rentrée universitaire ce 1er novembre. Après quelques mois de repos, nous reprenons aujourd’hui avec beaucoup de courage, beaucoup de détermination et pour que l’année universitaire soit une année meilleure. J’ai constaté que les étudiants avaient la nostalgie des salles de classes. Parce que dès le premier jour ils se sont mobilisés pour venir. Madame la nouvelle ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation vient de nous rendre toute sa première visite et elle a constaté avec satisfaction l’engouement des étudiants pour cette rentrée universitaire. Du côté des encadreurs aussi, tout le monde était mobilisé au rectorat. Les enseignants ont répondu à l’appel des nouvelles autorités pour reprendre vraiment les cours”, nous a confié Sory Sidibé, secrétaire général de l’université Général Lansana Conté de Sonfonia.
Un étudiant en licence 3 Sociologie, a exprimé ses sentiments et avant de dresser son constat.
“Je n’ai qu’un sentiment de joie par rapport à cette reprise mais nous constatons ici que cette reprise n’a pas été effective dans la mesure où nous sommes tous à l’université ici. On était venu non seulement pour voir les programmes mais aussi pour suivre notre premier cours de l’année. Mais malheureusement tel n’a pas était le cas. Nous avons bien regardé les emplois du temps. On a même visité les différentes salles de classes et à côté de cela madame la ministre était toute suite là pour s’enquérir les réalités du terrain mais avec tout çà là on a pas vu un tel engouement dans la cour même dans les salles de salles de classes parce que disons les professeurs ne sont pas dans les salles”, a martelé Souleymane Keïta, étudiant en sociologie licence 3 qui aussi invité ses amis et camarades de classes à reprendre les cours.
À noter que certains avaient déjà commencé les cours au moment où nous quittions l’établissement.
Mamadou Macka Diallo
666 660 366
