Dans un communiqué rendu public le mardi dernier, les autorités guinéennes ont autorisé la réouverture totale des mosquées et églises à compter du vendredi 04 septembre 2020.
Aux lendemains de cette annonce, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) tire la sonnette d’alarme et annonce des mesures supplémentaires prises pour minimiser le risque de contamination du Coronavirus dans le pays.
Il s’agit pour l’essentiel du lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon ou avec une solution hydro alcoolique qui exige l’installation des kits de lavage de mains devant les lieux de culte ; le port systématique de masque de protection individuelle par tous les fidèles avant, pendant et après les moments de prière ; la distanciation sociale d’au moins 1m entre les fidèles. Tout cela pour éviter de nouvelles contaminations à la COVID-19.
Le contexte étant marqué par la riposte à la pandémie de COVID-19, certaines mesures supplémentaires ont été prises. « Eviter les attroupements avant et après la prière, prendre son ablution avant de venir à la prière pour les musulmans, quitter les lieux de culte après chaque prière, raccourcir le temps entre l’appel et la prière pour les musulmans », a indiqué Dr Sory Condé chargé d’études au département surveillance de l’ANSS tout en rassurant les fidèles que toutes ces mesures préventives visent en priorité à sauver les précieuses vies guinéennes.
« Si vous venez à la prière », insiste le spécialiste, « respectez la distanciation sociale. Si un de vos proches ne se conforme pas à ces mesures, encouragez-le à le faire pour lui-même et pour les autres ».
Par ailleurs, les responsables de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire invitent “solennellement” tous les conseils de mosquées et administrateurs des églises à exiger le port des masques à tous, veiller au respect de la distanciation sociale d’au moins un mètre et d’installer les kits de lavage de mains au niveau de tous les points d’accès.
À date, la Guinée compte 9649 cas confirmés dont 8832 sortis guéris et 61 décès. Les transporteurs sont les plus contaminés suivis des élèves et étudiants.
Diop Ramatoulaye
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