Selon l’accord signé entre la CEDEAO et le gouvernement guinéen, la transition en cours doit prendre fin en décembre 2024. Plusieurs mois après l’entrée en viguer de cet accord, certains observateurs estiment qu’il n’y a toujours pas de transparence en ce qui concerne la mise en œuvre du chronogramme. Parmi ces observateurs, figurent certaines institutions internationales qui parlent d’un manque de lisibilité autour de la gestion de la transition.
Interrogé sur le sujet à l’occasion du briefing du conseil des ministres de ce jeudi, 06 juillet 2023, le porte-parole du gouvernement a donné une réponse toute sèche. Selon Ousmane Gaoual Diallo, le gouvernement est en train de travailler conformément aux engagements pris, mais il ne peut pas éviter des qu’il y ait des sceptiques et des critiques.
« La Guinée n’est pas un État sur lequel on tient une corde ou il faut absolument utiliser un coup de fouet pour que ça marche. Ça ne marche pas comme ça. L’État a fait preuve de transparence dans la conduite de la transition. Que ça inquiète des gens, c’est tout à fait légitime, mais on n’a rien à prouver. On a dit ce qu’il faut faire et on est en train de dérouler.
Il y aura toujours des sceptiques, et c’est tant mieux. C’est ainsi que va aussi la conduite de la chose publique. Tout le monde ne peut pas être content, tout le monde ne peut pas être rassuré, tout le monde ne peut pas être satisfait. Et c’est comme ça. On écoute les critiques pour mieux agir. On n’écoute pas seulement ceux qui applaudissent parce que chaque critique est porteuse d’un message important.
Mais tout ce qui a été fait pour faire en sorte qu’il y ait une transparence a été fait. Après derrière, que certains soient toujours sceptiques, c’est tout-à-fait normal », a coupé court Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement, par ailleurs ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique.
Diop Ramatoulaye
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