Résolution sur les coordinations régionales: Honorable Fodé Mohamed Soumah se réjouit

Au cours d’une plénière extraordinaire tenue hier mercredi à l’Assemblée nationale, la majorité des députés présents a voté une résolution relative aux coordinations régionales et organisations assimilées. Cette décision fait suite aux derniers événements survenus à Macenta où il y a eu des morts d’hommes à cause de l’inauguration de la maison du Kountigui de la préfecture.

Interrogé ce jeudi par nos confrères des Grandes Gueules, Honorable Fodé Mohamed Soumah président de la Génération Citoyenne (Geci) s’est réjoui de l’adoption de cette résolution. « J’estime qu’elle arrive à point nommé. Il est inconcevable d’être dans un pays laïque, une République où les rôles sont partagés où les dispositions contraires sont décidées, où n’importe quel Kountigui peut interpeller le chef de l’État.  Même hier à l’Assemblée nationale, il y a des députés qui ont été interpellés par leur communauté pour leur dire de ne pas voter. C’est pour dire que nous sommes sur un terrain glissant. Il y a même certains radicaux parmi nous qui pensent qu’il faut les interdire. Moi je pense qu’il faut qu’on prenne de bons exemples comme au Bénin, au Sénégal…C’est à dire qu’on essaye de faire en sorte que les Bagas aient leur autorité morale ainsi de suite. Je pense que c’est une forme de raccourci » a-t-il dit.

Poursuivant le président de la GECI est revenu sur l’interpellation faite au président de la République par les députés. « Je pense qu’on l’a interpellé sur le fait qu’il est une partie du problème, maintenant il devrait être une partie de la solution. Lorsque le président cautionne qu’il enlève X ou Y et que le patriarche ou le kountigui vienne l’interpeller pour qu’il remette la personne encore en place, il est interpellé. Lorsqu’un juge décide que quelqu’un est coupable et que derrière le président vient faire un non-lieu, c’est grave. Il faut que la restauration de l’autorité de l’état soit en fin une réalité et ça passe par une tolérance zéro,  ça passe par garder ces structures dans leurs formes originelles » a-t-il clarifié.

Diop Ramatoulaye

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