À l’occasion de l’ Assemblée générale de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, le samedi 11 juin 2022, Kalémodou Yansané a fait un clin d’œil aux membres du Conseil National de la Transition. Le vice-président de l’UFDG qui présidait la réunion de ce jour, a dénoncé le manque de volonté du CNT qui vient de célébrer ses 100 premiers jours.
« Le CNT vient de fêter ses 100 jours. En 100 jours, si on est de bonne volonté, il suffit de recruter 5 experts constitutionnalistes, on a une loi. En 100 jours on a un code électoral. En 8 mois, on a un fichier. Si en 8 mois, 9 mois on n’a pas commencé la rédaction officielle de la Constitution, on n’a même pas parlé de l’organe de gestion des élections, on n’a même pas parlé du fichier, est-ce qu’on peut aller aux élections ? Est-ce qu’on peut quitter en transition? » a t-il lancé.
Abordant la manifestation projetée par le Front National pour la Défense de la Constitution, Kalémodou Yansané appelle plutôt au dialogue
« Il faut que tout le monde comprenne que les ingrédients de la démocratie c’est la contradiction, le dialogue, les manifestations, c’est l’écoute de l’autre. Il n’y a pas de démocratie sans manifestation. Il n’y a pas de démocratie sans élections, sans voix discordantes. Nous demandons aux autorités guinéennes, pour l’amour de Dieu, si elles aiment ce pays, d’engager très rapidement un dialogue pour que les menaces de manifestation qui se profilent à l’horizon aussi bien du G58 que du FNDC soient circonscrites pour qu’on n’arrive pas à l’irréparable. Nous avons encore le temps. Nous avons appris que le FNDC compte manifester le 23 juin. Quelles seront les positions des partis politiques ? J’ai compris que le FNDC demande le dialogue. C’est la même chose que les partis politiques demandent. Le FNDC demande que la liste exhaustive des membres du CNRD soit connue. Nous le voulons aussi. Le FNDC ne souhaite pas que la Guinée soit sanctionnée. Sanctionner un pays, économiquement, politiquement, socialement, ce n’est pas bien. Et nous avons la même position. Ça veut dire que si un mot d’ordre est donné par le FNDC, sur les motifs que nous-mêmes nous exigeons, c’est comme si nous sommes dans la même barque. Qu’on le dise ou non, c’est comme si nous sommes dans la même barque. Et si dans un pays, la classe politique, par sa majorité, a la même vision, absolument la même vision que la société civile, il va s’en dire que le Gouvernement doit écouter, doit entendre ce message. J’invite le président à faire en sorte que les manifestations qui sont envisagées puissent être, je ne dis pas annulées, mais organisées en accord avec l’administration », a longuement expliqué Kalémodou Yansané.
Diop Ramatoulaye
666751610
À l’occasion de l’ Assemblée générale de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, le samedi 11 juin 2022, Kalémodou Yansané a fait un clin d’œil aux membres du Conseil National de la Transition. Le vice-président de l’UFDG qui présidait la réunion de ce jour, a dénoncé le manque de volonté du CNT qui vient de célébrer ses 100 premiers jours.
« Le CNT vient de fêter ses 100 jours. En 100 jours, si on est de bonne volonté, il suffit de recruter 5 experts constitutionnalistes, on a une loi. En 100 jours on a un code électoral. En 8 mois, on a un fichier. Si en 8 mois, 9 mois on n’a pas commencé la rédaction officielle de la Constitution, on n’a même pas parlé de l’organe de gestion des élections, on n’a même pas parlé du fichier, est-ce qu’on peut aller aux élections ? Est-ce qu’on peut quitter en transition? » a t-il lancé.
Abordant la manifestation projetée par le Front National pour la Défense de la Constitution, Kalémodou Yansané appelle plutôt au dialogue
« Il faut que tout le monde comprenne que les ingrédients de la démocratie c’est la contradiction, le dialogue, les manifestations, c’est l’écoute de l’autre. Il n’y a pas de démocratie sans manifestation. Il n’y a pas de démocratie sans élections, sans voix discordantes. Nous demandons aux autorités guinéennes, pour l’amour de Dieu, si elles aiment ce pays, d’engager très rapidement un dialogue pour que les menaces de manifestation qui se profilent à l’horizon aussi bien du G58 que du FNDC soient circonscrites pour qu’on n’arrive pas à l’irréparable. Nous avons encore le temps. Nous avons appris que le FNDC compte manifester le 23 juin. Quelles seront les positions des partis politiques ? J’ai compris que le FNDC demande le dialogue. C’est la même chose que les partis politiques demandent. Le FNDC demande que la liste exhaustive des membres du CNRD soit connue. Nous le voulons aussi. Le FNDC ne souhaite pas que la Guinée soit sanctionnée. Sanctionner un pays, économiquement, politiquement, socialement, ce n’est pas bien. Et nous avons la même position. Ça veut dire que si un mot d’ordre est donné par le FNDC, sur les motifs que nous-mêmes nous exigeons, c’est comme si nous sommes dans la même barque. Qu’on le dise ou non, c’est comme si nous sommes dans la même barque. Et si dans un pays, la classe politique, par sa majorité, a la même vision, absolument la même vision que la société civile, il va s’en dire que le Gouvernement doit écouter, doit entendre ce message. J’invite le président à faire en sorte que les manifestations qui sont envisagées puissent être, je ne dis pas annulées, mais organisées en accord avec l’administration », a longuement expliqué Kalémodou Yansané.
Diop Ramatoulaye
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