Le bureau exécutif national de l’USTG (Union syndicale des travailleurs de Guinée) s’est retrouvé à son siège ce vendredi 20 novembre 2020 pour réfléchir sur les termes de référence de la réconciliation du mouvement syndical guinéen initiée par leurs aînés. Le secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée, Abdoulaye Sow a manifesté la volonté de sa structure à aller vers une réconciliation durable du mouvement syndical. Cependant il souhaite que la commission mise en place pour aboutir à la réconciliation « sincère » du mouvement syndical guinéen œuvre en toute impartialité, sans parti pris.
« Il est clair qu’il y a des écueils partout. À la base, dans les fédérations et dans les centrales syndicales. Il faudrait que la commission de réconciliation prenne l’ensemble des problèmes en charge, les analyser pour entrevoir une solution et la solution la meilleure. Une solution conciliante où chacun de son côté doit lâcher du lest. Pour nous parvenions à concrétiser cette réconciliation… Nous voulons que cette commission de réconciliation qui est mise en place soit une commission sincère, soit une commission responsable sans parti pris. Et qui œuvre pour une réconciliation durable qui rassure chaque partie. Car si vous n’êtes pas rassurés, la réconciliation ne réussira pas », martèle-t-il.
Aboubacar Soumah, le secrétaire général adjoint de l’USTG par ailleurs secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a brillé par son absence à cette rencontre.
Selon Abdoulaye Sow, cette absence est due au fait que celui-ci il a suspendu ses activités au sein de l’USTG.
Toutefois, le SLECG y était représenté par Thierno Oumar Tounkara secrétaire général du SLECG ainsi que d’autres membres de cette structure.
Djély Mamadou KOUYATÉ