Route Matam-Dar Es Salam-Bambéto : immersion dans le calvaire des usagers

Se déplacer reste toujours un casse-tête pour les habitants de certains quartiers de Conakry en dépit des efforts fournis par le gouvernement, à travers le ministère des travaux public, pour maintenir les routes en bon état.

A l’image de celle-là qui relie le quartier de Matam dans la commune du même nom, à celui de Bambéto en passant par ceux de Concasseur et Dar es Salam dans la commune de Ratoma, plusieurs routes de la banlieue de Conakry sont dans un état de dégradation très poussé.

 «Nous faisons taxi moto ici. De là, jusqu’à Bambéto en passant par Dar es Salam. Cette route est totalement gâtée. Par là où on déviait aussi, les gens qui habitent là-bas, empêchent les véhicules, ils disent que c’est devant leur porte. Nos motos tombent en pannes à chaque fois à cause de cette route. Et avec les eaux là, mélangées avec de la boue, cela ruine et dépeint nos engins. En plus tout le temps on est au lavage, quand tu reviens, ta moto est encore sale», se plaint Mamoudou Diallo, un conducteur de Taxi moto  interrogé sur place par notre reporter.

La route Matam-Bambéto est un grand raccourci entre les communes de Matam qui abrite le plus grand marché du pays et Ratoma la deuxième plus vaste de la capitale Conakry, donc très empruntée par beaucoup de détenteurs d’engins roulants. Ce qui ne l’a pas empêché de  se retrouver dans cet état avec ses  conséquences incalculables.

Comme indiqué un peu plus haut, à Conakry, de nombreuses routes dites raccourcis sont dans un état piteux. Pourtant ces routes réduisent les embouteillages au niveau des grands carrefours de la capitale. Si elles sont praticables.

Afin de réduire la souffrance des usagers de cette route, le conducteur de Taxi Moto lance un appel aux autorités du pays. «Nous demandons aux autorités de nous aider pour la réparation de cette route. Nous souffrons ici », a-t-il lancé.

 

Au micro de notre reporter, Fodé Abbas Camara, un citoyen du quartier s’est plaint  de son côté du fait que les eaux de ruissellement entrent dans sa maison située au bord de la route. «C’est ma chambre qui est là. C’est l’eau-là qui rentre dedans surtout quand les véhicules passent», a-t-il dit.

Souleymane Bah pour Guinee114.com

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