Les ruptures et autres disfonctionnements dans la chaine d’approvisionnement de médicaments ou de vaccins, sont récurrents en Guinée. Depuis quelques mois, plusieurs dizaines de milliers d’enfants ont été exposés à des conséquences jugées graves pour n’avoir pas reçu des vaccins en plein temps.
Le Premier ministre a rencontré ce lundi, 08 avril 2024, des organisations partenaires de la Guinée dans les domaines de la santé et de la protection des droits des enfants. Au sortir de cette audience, Félix ACKEBO, Représentant résident de l’Unicef en Guinée, a donné des chiffres qui font froid au dos.
«Depuis 2024 un peu plus de vingt-deux mille (22 000) enfants n’ont pas reçus de vaccins en plein temps, plus de 65 000 enfants n’ont pas reçu de vaccins BCG, ce qui veut dire que les enfants grandissent avec des maladies, avec une morbidité. On sera obligé de faire des campagnes dans le futur», a-t-il déploré au micro de la télévision nationale.
Selon le contenu d’un texte du service de communication de la Primature, destiné à la presse et au grand public, le fonctionnaire onusien «a souligné que le coup de l’inaction est tellement important qu’il est aujourd’hui impérieux d’avoir des vaccins en qualité et en quantité de façon continue pour que les enfants soient vaccinés».
Ce disfonctionnement du système sanitaire se traduisant par la non-régularité des vaccins destinés à la prévention de maladies, est une forme d’atteinte aux droits des enfants qui en sont victimes.
Ousmane Diakité
