L’union des forces républicaines (UFR) a décidé de ne pas prendre part à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain. Si certains assimilent la non-participation de la troisième force politique du pays au fait que le Président de la République n’a pas respecté la constitution de mai 2010 et le caractère non consensuel du fichier électoral, d’autres par contre estiment que le parti de Sidya Touré a enregistré d’importantes démissions ces derniers temps. Ce qui l’empêcherait d’aller au scrutin présidentiel du 18 octobre 2020.
Contacté ce mercredi, 9 septembre 2020, par la radio Lynx FM, le Secrétaire Exécutif de l’UFR semble négliger la vague de démission qui frappe son parti depuis un certain temps. « Ce n’est pas quatre personnes qui partent alors que des centaines de personnes arrivent qui fait que l’UFR n’existe pas. Nous souhaiterons que cela soit que deux, trois, quatre personnes partent pour que des milliers de personnes arrivent à l’UFR », a fait savoir Saïkou Yaya Barry.
Dans le contexte actuel, l’opposant ne croit point à une alternance démocratique en Guinée. Pour lui, ce n’est pas la CENI qui organise ces élections. C’est la villa 33. Allusion au gouvernement.
Mamadou Macka Diallo
