Sanctions de la CEDEAO contre la Guinée: Bah Oury donne ses impressions

Après plusieurs tentatives, les premières sanctions économiques et financières de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre la Guinée et 56 personnalités de la junte viennent de tomber. Interrogé par nos confrères de la radio Espace ce vendredi, le président de l’UDRG, Amadou Oury Bah communément appelé Bah Oury, estime que ces sanctions ne présentent pas de “conséquences fâcheuses pour les intérêts de la Guinée”.

“Je pense que ces sanctions ne sont pas des sanctions qui sont dures ou qui pourraient présenter des conséquences fâcheuses pour les intérêts de la Guinée. Mais ce sont des sanctions de principe et il est tout a fait possible qu’elles ne soient pas respectées dans le concret puisque de toutes les façons, il y a des aspects traditionnels qui font qu’il y a beaucoup de choses sur lesquelles les États ont la liberté d’agir ou de ne pas agir. Mais toutefois ce qu’il faut dire, il faut que nous Guinéens, nous reprenons les choses conséquemment. Pousser les choses à ce qu’elles se détériorent avec un partenaire sous-régional c’est aller dans un sens contraire aux intérêts de l’ensemble du peuple guinéen. Pour réussir la transition, nous avons besoin de la coopération internationale, pour aider à financer techniquement et financièrement et même sur le plan logistique, certaines réformes indispensables pour qu’on puisse avoir une feuille de route satisfaisante. Donc, il est de notre intérêt vital pour la transition, pour l’intérêt de notre pays de coopérer avec la CEDEAO, ça c’est le premier aspect. Le deuxième aspect, ceux qui rêvent ou espèrent voir la Guinée sanctionner durement ce n’est pas comprendre que cette attitude, ce serait une attitude fâcheuse pour l’intérêt collectif. Et c’est nous tous qui allons perdre dans cette voie. D’où la nécessité de remettre en forme et d’agir conséquemment dans le cadre du dialogue inclusif à ce que toutes les parties prenantes reviennent à des meilleurs sentiments pour qu’on tranche les problèmes autour de la table au lieu de tourner autour du peau au détriment des intérêts de la collectivité nationale”, a expliqué Bah Oury, président de l’UDRG.
À noter que l’actuel Premier ministre et l’ensemble du gouvernement, vingt un (21) membres du CNRD dont le Colonel Mamadi Doumbouya, Président de la transition en tête, les membres  et du bureau du conseil national de transition (CNT) sont les personnalités qui ont écopé des sanctions suite au dernier sommet de l’organisation ouest-africaine tenue à New York le jeudi, 22 septembre 2022.
Mamadou Macka Diallo
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