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Guinée : le ministère du Commerce décide de contrôler tous les vendeurs

Un numéro vert est désormais disponible et opérationnel pour dénoncer toutes violations dans le secteur du commerce en Guinée. Le 142 est le numéro qu’il faut composer pour informer le ministère du Commerce de tout dysfonctionnement dans le secteur. C’est une innovation de Louopou Lamah, ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, qui s’inscrit dans le cadre de la promotion d’un commerce équitable et respectueux des règles de la concurrence. Le lancement de ce numéro vert a été fait ce mardi, 26 septembre 2023, dans l’enceinte du département.
“Ce numéro sera opérationnel dès aujourd’hui, et il permettra aux utilisateurs de dénoncer auprès de l’inspection des prix, de la concurrence des poids et mesures, des violations soupçonnées des règles de la concurrence, du respect des prix, de la rétention des stocks et de l’introduction dans le circuit commercial guinéen, des produits alimentaires et non alimentaires, autorisés ou non autorisés ou impropres à la consommation. Mon département, sous l’impulsion du chef du gouvernement, œuvrera pour une utilisation diligente et transparente de cet outil”, a assuré la ministre Louopou Lamah, avant d’inviter les utilisateurs à faire preuve de responsabilité et de précision dans l’émission des appels pour des dénonciations.
La mise en ligne de ce numéro vert est une première en Guinée. Ce qui a amené Émile Yombouno, directeur national du commerce intérieur et de la concurrence à expliquer son mode de fonctionnement.
« Quand un consommateur constate une mauvaise pratique d’un commerçant ou quelque chose d’anormal, l’intéressé peut appeler le 142, et l’appel sera reçu au centre d’appels, puis l’acteur sera en face des conseillers téléphoniques. Il est aussi de même pour les entreprises de transformation pour des concurrences déloyales. Une fois les appels reçus par les conseillers, ils traitent toutes ces informations et vont les transmettre au niveau de centre de décision de la Direction Nationale du Commerce Intérieur et de la Concurrence.
À ce niveau, nous avons des services techniques en la matière, une réglementation qui est composée de juristes pour vérifier les faits avant d’aller vers une décision. Et l’étape 3, on ira au niveau des inspecteurs pour agir, c’est-à-dire faire le constat, contrôler et puis maintenant vers la sanction si possible. Ils sont habilités de fermer ou convoquer l’intéressé. Et quand nous (DNCIC) sommes informés, nous transmettons cela au niveau des autorités, c’est-à-dire au département ministériel », a expliqué Émile Yombouno.
Le président de l’Association des consommateurs de Guinée s’est réjoui de cette initiative qui, espère-t-il, va améliorer la situation des consommateurs Guinéens.
Diop Ramatoulaye 
666-75-16-10 

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