Comme dit un adage: « chat échaudé craint de l’eau froide ». Recalé dès le premier tour de la présidentielle de 2010 au profit d’Alpha Condé, selon lui, Sidya Touré a du mal à oublier ce mauvais souvenir. Pour lui, il n’est pas question que la même chose se répète lors de la prochaine présidentielle devant mettre fin à la transition en cours. Voilà pourquoi il met en garde. Il appelle d’ailleurs ses militants à rester mobilisés à tous les niveaux.
« Ce qu’on a commencé aujourd’hui, ça vous permet de relancer vos réunions de fédération dans les communes, les communes rurales de développement (CRD) et dans les préfectures pour que l’UFR soit en état de marche. Et que nous soyons prêts, le jour possible, qu’on puisse aller aux élections pour lesquelles nous nous sommes déjà préparés. Je parle d’élections dont les résultats ne seront pas contestés, dont les résultats ne pourront pas être protestés.
Personne ne doit nous faire comprendre et même d’imaginer que ce qui a été fait en 2010, on peut le refaire en 2022. Que ça soit très clair. Nous n’allons pas refaire les mêmes bêtises. L’UFR s’est retourné à sa place maintenant parce que Alpha n’est plus là-bas. Les calculs qui se font dans les arrière-cours pour dire qu’on va recommencer en 2022 ce qui a été fait en 2010, qu’on se dise la vérité, ça sera pas possible. Donnons le pouvoir à celui qui peut, qui a été choisi par la population », a déclaré l’ancien premier ministre Sidya Touré par ailleurs président de L’UFR.
Selon Sidya Touré, l’UFR soutient la transition, mais il n’est pas question d’exclure un candidat à la future présidentielle à cause de son âge. « L »UFR ne l’acceptera pas. Personne n’a quelque chose contre les jeunes. Mais comme me disait un des leaders de la jeunesse, il me dit les jeunes, c’est bien mais comme on est inexpérimenté, on besoin d’un coach. Ça c’est dans l’intérêt de notre pays », a ajouté le président de l’union des forces républicaines.
Djély Mamadou KOUYATÉ
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