Le cas des ressortissants ouest-africains en Tunisie préoccupe le président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG). Bah Oury dénonce une situation « dramatique » et interpelle la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce leader politique et ancien ministre guinéen appelle les chefs d’État de la CEDEAO à prendre des mesures urgentes pour secourir leurs compatriotes qui souffrent dans ce pays du Maghreb.
« La situation des Ouest-africains à Sfax en Tunisie est dramatique et préoccupante du fait de relents d’actes xénophobes. Les autorités tunisiennes abdiquent devant leur responsabilité régalienne de protection des étrangers dans leur pays. Le sommet de la CEDEAO doit réagir. Bien entendu les gouvernements des ressortissants victimes de ce déferlement de haine doivent agir pour soutenir leurs compatriotes.
Ceux-ci avaient banalisé la déclaration du président Kaïs les stigmatisant en février dernier préférant ainsi rester malgré tout en Tunisie. Les chefs d’État de la CEDEAO seront bien inspirés d’inscrire dans leur agenda l’évacuation des Ouest-africains de la Tunisie lors de leur sommet de Bissau pour répondre à leur secours », a sollicité Bah Oury à travers un message publié sur son compte Twitter.
Certains pays membres de la CEDEAO, dont la Guinée, ont déjà rapatrié leurs ressortissants qui ont exprimé le désir de rentrer chez eux après les violences visant les Noirs en Tunisie. Mais il existe aujourd’hui de nombreux Ouest-africains dans ce pays, dont certains qui auraient refusé de souscrire à ce programme de retour volontaire mis en place par leur pays.
Mamadou Macka Diallo
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