Le 7e Congrès du SLECG, tenu ce jeudi, à Conakry, a plébiscité Kadiatou Bah, qui dirigeait jusque-là l’une des factions rivales de l’organisation syndicale. Elle a été élue à l’unanimité par les participants pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois.
C’est sous le signe de la réunification du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée que ce congrès a été organisé ce jeudi, 16 novembre 2023, au palais du peuple, à Conakry. Aboubacar Soumah ayant refusé de rejoindre la dynamique, qu’il juge illégale, sa rivale Kadiatou Bah était la seule candidate au poste de secrétaire général de l’organisation syndicale. Et c’est sans surprise qu’elle a été unanimement portée à la tête du SLECG.
« Quand j’ai été sollicitée pour le règlement de cette crise profonde, j’ai tressailli de joie de voir cet immense engouement d’il y a trente ans renaitre de ses cendres et reprendre sa place dans les cœurs de tous, mettant ainsi toute notre corporation dans l’obligation de venir se réconcilier à travers les présentes assises », a-t-elle déclaré après son élection.
Kadiatou Bah est la première femme à occuper le poste de secrétaire général du SLECG depuis la création de cette organisation, en 1991. Elle estime que « cette retrouvaille est devenue un fait que l’histoire inscrira dans les annales de notre vie commune et retiendra comme mémorable à cause d’avoir ramené notre monde, celui des enseignants, dans les douceurs de l’unité, de la paix et de la concorde ».
A noter toutefois que l’unification du SLECG, qui est l’objectif principal de ce congrès, semble encore loin d’être une réalité. Aboubacar Soumah, qui dénonce une manipulation de Kadiatou Bah et de Abdoulaye Camara (USTG/Mamou), a annoncé récemment l’organisation d’un autre congrès du SLECG, le vrai selon lui, avant fin décembre prochain.
Guinee114