Etablis sur superficie de mille quarante (1040) kilomètres carrés, les soixante-quinze mille six cents quarante (75 640) habitants de la dizaine de districts que compte la sous-préfecture de Dieké dans la préfecture de Yomou sont les premières victimes de l’écroulement de la Société guinéenne de palmiers à huile et d’hévéa (SOGUIPAH). Les planteurs et les transporteurs, maillon essentiel de la production de la SOGUIPAH, ne cessent de se plaindre de la multiplication d’impayés qui aggrave leur situation économique.
Une population à vocation agropastorale à cause notamment de l’installation de la Soguipah en 1987 dont le souhait le plus ardents et de voir renaitre cette sociétés jadis fleuron de l’économie guinéenne de ses longues années de difficultés causées par la chute du prix du caoutchouc et la mauvaise gestion.
A l’occasion d’une mission du ministre en charge du Travail dans la localité de Dieké, le préfet de Yomou, le Colonel Cécé Richard Haba, a particulièrement plaidé auprès des autorités en faveur des milliers de plateurs et de transporteurs.
Parmi les épineux problèmes qui assaillent la population de Djeké et de Biamou, le préfet indexe celui lié au non paiement des planteurs et des transporteurs. «Votre présence ici est une occasion pour nous d’exprimer les principales préoccupations de nos communautés à vous pour transmettre ce message au gouvernement et, plus particulièrement, au président de la République, Chef de l’Etat, le colonel Mamadi Doumbouya car nous sommes convaincus de ses bonnes intentions dans le cadre du développement socio-économique de nos collectivités», a déclaré le préfet, Colonel Cécé Richard Haba.
Plus loin, le préfet mentionne qu’il sollicite aussi « l’appui du gouvernement pour la construction de la deuxième chaine de l’usine de traitement de caoutchouc de la société (SOGUIPAH Ndlr)».
Thierno Amadou M’Bonet Camara
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